Une suppression qui entraînerait des économies importantes
Pour Anne-Marie Heugas, présidente de la commission sport durable de l’Andes, Vice-Présidente d’Est-Ensemble, « cette demande de suppression est une réponse adaptée au contexte de sobriété énergétique et d’économie immédiate sur la ressource en eau ». Pour justifier sa position, l’Andes donne plusieurs chiffres : « près de 30 millions d’euros d’économies pourraient ainsi être assurés. Avec 3 milliards de litres d’eau potable à préserver, cette mesure contribuerait également à assurer la part des collectivités à l’objectif fixé de diminution de 10% des consommations d’ici 2030 ».
La France reste une des rares exceptions
Les contrôles quotidiens des exploitants de piscines, conjugués aux contrôles inopinés des Agences régionales de santé, conditionnent déjà aujourd’hui l’ouverture des bassins au public. « Dans ces conditions, la suppression de l’obligation de la vidange annuelle est une mesure de « bon sens », simple et aux résultats immédiats » insiste l’Andes.
De plus, l’association rappelle qu’avec la Belgique, la France est le seul pays européen imposant encore cette obligation. Elle souhaiterait davantage se rapprocher des modèles suisse et allemand privilégiant l’obligation de résultat.
A suivre…