Une pratique sportive conseillée…
La FFEPGV constate que de plus en plus de Français se voient prescrire ou conseiller une activité physique par leur médecin. En effet, 40 % des Français déclarent que leur médecin leur a déjà conseillé la pratique d’une activité sportive en particulier (39 % évoque le conseil d’une pratique sans précision sur laquelle effectuer). Des indicateurs en hausse (+ 6% par rapport à 2021) mais qui restent inférieurs à ceux de 2018 et 2019…
… mais des prescriptions pas si nombreuses
Par ailleurs, 21% des Français déclarent que leur médecin leur a déjà prescrit une activité sportive en particulier (et 20 % évoquent une prescription d’une activité sans préciser laquelle effectuer). Depuis 2018, la tendance ne cesse de progresser.
A titre d’exemple, 35 % des jeunes de moins de 35 ans se sont vus prescrire par ordonnance la pratique régulière d’une activité sportive en particulier. De même, seules 17 % de femmes se sont vues prescrire par ordonnance la pratique régulière d’une activité sportive et 12 % seulement des plus de 60 ans se sont vus prescrire par ordonnance la pratique régulière d’une activité sportive en particulier.
En outre, les Français semblent moins favorables aux conseils sportifs formulés par leur médecin. Par exemple, seulement 1 français sur 5 (22 %) aimerait que son médecin lui conseille la pratique d’une activité sportive en particulier (-7 % par rapport à 2021).
La FFEPGV, engagée pour faire évoluer le sport sur ordonnance
« Les tendances révélées par notre dernier Baromètre Sport Santé sont très encourageantes. Elles démontrent que l’investissement de notre Fédération depuis des années en faveur du sport sur ordonnance n’est pas vain, mais qu’il reste du chemin à parcourir pour passer de la simple recommandation à la prescription des médecins. Quant au manque d’attente exprimé par les Français pour ce dispositif, il nous interpelle et souligne l’importance de déployer davantage de moyens, pour démontrer les bienfaits procurés par une activité physique choisie et motivante » explique Emily Martineau, cadre technique national de la FFEPGV. Cette dernière a développé une expertise sur ces sujets de sport santé et va donc continuer son travail d’information.