Les économies d’eau
Par exemple, Delphine Cassan (
Bio UV) a mis en avant la déchloramination UV pour obtenir une eau de qualité, aussi bien pour le confort des usagers que du personnel. Elle a pris un cas concret avec un bassin de 25 m accueillant 300 baigneurs/jour avec un renouvellement d’eau de 120L/j/baigneur (au prix de 7 euros HT/m
3 d’eau achetée, chauffée et traitée). Avec l’installation d’un déchloraminateur UV moyenne pression
MPL 200, l’économie est de 40 L/j/baigneur minimum, soit 12 m
3/j ou 84 euros/j. Au total, cela représente donc une économie de 29 400 euros HT en un an. Lorsqu’on prend en compte l’investissement (12 000 euros HT, fourni, posé et mis en service) et les frais de fonctionnement (environ 4 200 euros/an), l’amortissement est réalisé en 7 mois environ.
De son côté, Jean-Luc Joguet (Presto) a également évoqué l’eau, mais celle utilisée pour se laver ou consommée aux toilettes. La solution Prestogreen® (écoulement de l’eau uniquement lorsque les mains sont détectées) permet de consommer seulement 0,49 L pour un lavage de main de 35 secondes contre 7 L avec une robinetterie traditionnelle (écoulement d’eau permanent avec un débit de 12 L/minute). D’importantes économies sont également envisageables pour les douches ou encore les chasses d’eau.
La récupération de calories
Pour réduire les consommations énergétiques d'une
piscine publique, les eaux grises peuvent être une solution. C’est ce qu’a démontré Charlotte Pichon de la société Onsen (déjà plus de 100 sites équipés et plus de 140 fin 2023). Pour cela, elle s’appuie sur une solution complète : Hippocampe (pour l’interface web, le suivi et l’analyse des consommations, la détection des anomalies, l’édition de bilan…) et Axone (gestion des renouvellement en eau en fonction de la météo, de la fréquentation réelle, de la consommation et la qualité d’eau…).