©Ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques
Développement de l’offre et la diversification des pratiques
Plusieurs actions seront mises en œuvre, notamment l’essor des offres de sport-santé et de la pratique-libre de la part des établissements, grâce à l’utilisation des infrastructures universitaires de manière autonome. De plus, des partenariats avec certaines fédérations (aviron, basket-ball…) et des structures privées (comme Le Five) devraient favoriser la pratique en dehors des structures universitaires.
En outre, le renforcement des offres devra permettre l’augmentation significative des activités accessibles aux étudiants en situation de handicap.
Valorisation de la pratique et aménagement du temps universitaire
L’objectif est de d’octroyer des crédits ECTS (Système européen de transfert et d’accumulation de crédits) en bonifiant le système de notation ou en proposant des unités d’enseignements optionnelles sport. Ce type de modèle est déjà mis en place à l’Université Sorbonne Paris Nord et à Centrale Supélec Université Paris-Saclay.
Encourager la pratique passera aussi par l’aménagement des emplois du temps, dans le cadre de régimes spéciaux d’études, mais aussi par l’organisation de compétitions étudiantes sur les campus. D’ailleurs, un grand événement sportif inter-étudiants sera organisé au printemps 2024.
Renforcement des moyens, de la gouvernance et de l’évaluation
Parmi les pistes évoquées, les équipements seront au centre de la stratégie : convention à l’automne 2023 entre les collectivités et les établissements pour une meilleure utilisation des équipements existants, ou encore sport étudiant pris en compte dans les prochains « plans équipements » portés par
l’Agence Nationale du Sport. De plus, l’augmentation de la Contribution de Vie Etudiante et de Campus (CVEC) pourrait aider au financement des équipements sportifs structurants (notamment sur les sites délocalisés) ainsi que des emplois étudiants.