Plusieurs critères sont à prendre en compte pour effectuer le bon choix de robots : la fréquentation des bassins afin de déterminer l’intensité de nettoyage, le type de bassin (intérieur ou extérieur, classique ou biologique) et sa configuration (plat, avec des pentes, avec ou sans contre-marche…) ou encore la période de nettoyage (plutôt la nuit ou le matin avant l’ouverture). La démonstration est primordiale pour évaluer les besoins, déterminer le type et nombre de robots à mettre en place.

Ainsi, pour correspondre à toutes les attentes, les fournisseurs (Hexagone Manufacture, Mariner 3S, Zodiac du groupe Fluidra...) commercialisent une gamme très variée d’appareils : des robots manuels, mais évidemment plusieurs robots automatiques. Avec ces derniers, les sociétés spécialisées proposent différents modes de navigation (en fonction du temps de nettoyage disponible), diverses puissances d’aspiration et finesses de filtration ou encore des programmations automatiques (pour passer facilement d’un bassin à un autre).

Le premier conseil est de faire fonctionner le robot la nuit : avec le départ différé, le robot peut nettoyer la nuit durant les heures creuses et ainsi contribuer à réduire la facture énergétique. Le nettoyage nocturne, c’est-à-dire moins de temps passé entre la sortie de l'eau des baigneurs et le début du cycle de nettoyage, permet aussi d'économiser sur la facture des produits chimiques. En effet, les salissures sont aspirées plus tôt, il y en a donc moins à dégrader par le chlore : et moins de chlore consommé, c’est moins de chloramines dans l’eau. 

En outre, ces dernières années, les fabricants ont beaucoup travaillé sur la démarche écoresponsable : utilisation de matériaux recyclés, diminution de la puissance permettant de réduire la consommation, appareil plus durable…

Le nettoyage des filtres fait partie des étapes importantes de l'entretien : il est préconisé d’effectuer cette opération dans les 2 heures suivant la sortie de l'eau du robot. En outre, il est conseillé de contrôler visuellement les entraînements (courroies et rouleaux) une fois par mois et de les démonter si nécessaire. 

En cas de problème, les fournisseurs proposent tous un service après-vente. Dès l’achat du robot, il est important de se renseigner sur les conditions de ce SAV : réactivité, conseils (à distance ou sur place), prêt ou non d’un robot de remplacement, disponibilité et longévité des pièces…