Les nouvelles dispositions de l'article L. 171-4 du Code de la construction et de l'habitation obligent à doter les bâtiments d’activités nouveaux ou lourdement rénovés, ayant une emprise de plus de 500 m², de toitures ou d’ombrières végétalisées ou productrices d’ENR, sur 30 % de leur surface. Sont principalement concernés les bâtiments commerciaux, artisanaux, industriels, les entrepôts et les parcs de stationnement couverts ouverts au public. Les bureaux sont également concernés, mais avec une surface au sol de plus de 1 000 m2. Ce seuil sera toutefois abaissé à 500 m² à compter du 1er janvier 2025. À cette date, seront également concernés, au-delà de 500 m2 d’emprise, les bâtiments administratifs, les hôpitaux, les équipements sportifs, récréatifs et de loisirs, scolaires et universitaires.

 

 

Petit rappel, il existe trois types de toitures vertes :

 

• la toiture verte extensive : ce type de végétalisation consiste à créer une couche de plantes sur une faible épaisseur de substrat (maximum 15 cm) ;

• la toiture semi-intensive : ce type de végétalisation nécessite un substrat d’une épaisseur moyenne de l’ordre de 15 à 30 cm. Il demande plus d’entretien que pour les toitures vertes extensives ;

• la toiture végétale intensive : cette dernière méthode est réservée aux toits-terrasses. L’épaisseur du complexe de culture doit être supérieure à 30 cm. En termes d’entretien, celui de la toiture intensive s’apparente à celui d’un jardin.

 

 

• une membrane imperméable anti-racinaire est posée pour assurer l’étanchéité de la toiture ;

• vient ensuite le recouvrement de la surface par une couche de drainage afin de garantir la bonne évacuation de l’eau et éviter l’asphyxie des racines ; 

• un tissu filtrant est disposé pour contenir le substrat et les racines, tout en laissant passer l’eau ; 

• une couche de culture, appelée substrat, constituée de terre végétale est déposée sur la surface ;

• ne reste plus qu’à choisir les végétaux qui viendront recouvrir la toiture selon la zone géographique et le climat.

 

Lors de la plantation, des toiles de paillage, comme la toile de paillage biodégradable Duracover de chez Echo-Vert, peuvent être mises en place afin de garder l’humidité et de limiter l’apparition de plantes indésirables. Du paillage organique ou minéral, tel que ceux proposés par Fibre Verte, peuvent être apportés en supplément.

 

Dans le choix des plantes pour une toiture verte, il faut séparer la toiture extensive des toitures semi-intensives et intensives.

Pour la toiture verte extensive, au vu de son accès souvent limité, il faut choisir des plantes qui ne demandent que très peu d’entretien, tel que celles proposées par les Pépinières Desmartis. Pour varier un peu, de la mousse ou des herbes aromatiques peuvent être plantées. 

 

Pour les toitures semi-intensives à intensives, au vu de leur épaisse couche de terre et de minéraux, elles peuvent accueillir de nombreux végétaux. Des fleurs apportent des couleurs vives et diversifiées pour ces toits végétalisées et, notamment, avec l’utilisation des semences de fleurs proposées par Euroflor ou Les Gazons de France. Les pépinières Innocenti & Mangoni Piante ou Vannucci piante proposent des arbres et plantes qui fonctionneront très bien sur ces toitures. Les mêmes végétaux seront présents sur une toiture intensive que dans un jardin.

 

Pour entretenir un toit végétal, il faut désherber, manuellement, la surface plantée. Les désherbeurs manuels, de chez Avril Industrie, permettent aux utilisateurs de biner, sarcler, gratter, piocher et de semer. Une fertilisation favorisera l’implémentation de la végétation. Les Gazons de France et Compo Expert France proposent une riche variété de fertilisants qui répondent aux besoins de nombreuses plantes. Ces étapes d’entretien s’appliquent à tous les types de toitures végétales.

 

Dans le cas de toitures semi-intensives et de toitures intensives, ces tapis végétaux sont à entretenir comme un jardin traditionnel. La tonte et la taille sont des étapes nécessaires pour l’entretien de ces espaces. 

 

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