Comment délimiter une vaste propriété ou un jardin d’inspiration naturelle sinon en optant pour des clôtures en bois ? Ces équipements de classe 3 ou 4, aux lignes épurées et transparentes, sont en effet largement utilisés par les paysagistes. Et bien souvent, les clients plébiscitent les clôtures en bois pour leur style ‘ranch’ et leur côté très campagne…
Par définition, «
une clôture bois est composée généralement d’un ensemble d’éléments horizontaux, appelés lisses, et d’éléments verticaux (supports bois implantés dans le sol ou hors sol à fixer sur platine). Les clôtures bois servent à délimiter les espaces, assurer une séparation entre les lieux et les différents usages » indique Marlène Gallien, directrice générale de
Rondino, fabricant de mobilier en bois. Par exemple, ces équipements permettent de délimiter en toute transparence des jardins privés ou des surfaces extensives (type agricoles), de décorer un jardin, de camoufler des perspectives parfois disgracieuses, de séparer physiquement des aires de jeux (dans le respect de la norme EN 1176-1), mais également des zones piétonnes et cyclistes, de protéger des dénivelés (dans ce cas, la clôture, en tant que garde-corps, doit être conforme aux normes NFP 01-012 et 01-013)…
Quelle(s) essence(s) choisir ?
Le bois est un matériau qui s'intègre parfaitement dans tous les environnements. Néanmoins, les clôtures étant destinées à être installées en extérieur, il faut donc protéger le bois contre certains risques, notamment les agressions naturelles, tels les attaques d’insectes ou de champignons, mais aussi l’humidité. D’où le choix d’essence naturellement résistante. «
Les essences les plus adaptées pour la fabrication d'une clôture en bois proviennent essentiellement des résineux, principalement des pins car ils contiennent plus de duramen que les feuillus (bois de cœur, beaucoup plus résistant à la pourriture et aux insectes que l'aubier qui est un bois ‘extérieur’). Pour la partie de la clôture étant en contact avec le sol, nous utilisons principalement du pin corse (Pinus niagara), du pin radiata (Pinus radiata), du pin sylvestre (Pinus sylvestris) et des pins jaunes du Sud traités pour être classe 4, car ces derniers ont la structure idéale pour absorber les produits de traitement » indique la société
Jacksons Clôtures, qui propose également de l’épicéa traité. A noter : la certification PEFC garantie une gestion durable des forêts. D’autre part, le pin est suffisamment disponible dans nos massifs forestiers pour être largement utilisé. «
On considère que la classe d’emploi 3 suffit pour les clôtures, à condition qu’elle ne soit pas en contact avec le sol. Cependant, la durabilité de l’ouvrage ne sera pas équivalente… Nos clients attendent d’une clôture qu’elle soit un ouvrage durable : nous conseillons donc des produits classe 4, et offrons une garantie de 20 ans pour les produits hors sol. En pose scellée, concernant les poteaux, les professionnels doivent systématiquement exiger une classe 4. Le pin est l’essence idéale car c’est l’une des rares qui peut atteindre la classe d’emploi 4 » recommande Séverine Barone, chef de marché chez Vivre en Bois. Des produits en douglas, en mélèze ou bien encore en épicéa peuvent aussi être proposés.
Belles, résistantes et transparentes, les clôtures et barrières en bois plaisent. Rien d’étonnant à ce que ces équipements se déploient très largement dans les jardins et les espaces publics.
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