Magazine Centres Aquatiques
La vacance des postes et les raisons
Parmi les postes recensés, 78,7 % sont MNS et 21,3 % sont surveillants sauveteurs. Les premiers sont concernés à 14,6 % par les postes vacants (contre 10 % en 2022) et les seconds à 33 %. Il existe quelques disparités entre les régions, avec certaine moins touchées (Loire Atlantique, Bretagne, Nord-Pas-de-Calais) que d’autres (le sud du territoire lyonnais, plusieurs villes de la région parisienne ou encore autour de Reims).
Quelles sont les raisons ? Parmi les territoires les plus en difficultés, aucun des gestionnaires ne proposent aux surveillants sauveteurs des aides particulières, de conditions salariales avantageuses ou d’autres dispositifs (tickets restaurants, aménagements de plannings…). Les salaires moyens proposés étaient de 1 413 euros pour un surveillant sauveteur et 1 563 euros pour un MNS.
A l’inverse, dans les zones les moins touchées, les candidats ont des aménagements de plannings avec un week-end sur 3 de libre et des salaires de 1 554 euros pour les surveillants sauveteurs et 1 812 euros pour les MNS.
Quelles sont les solutions ?
Pour attirer davantage les MNS, les employeurs ont proposé des leçons de natation à leur profit, des week-ends de libre durant la saison ou encore un logement ou de la restauration gratuite. Néanmoins, peu d’efforts ont été consentis pour les surveillants sauveteurs hormis un salaire légèrement supérieur.
Du côté des candidats, 55,8 % ont formulé des demandes spécifiques : ne pas travailler toute la saison (53,6 %), un salaire plus élevé (17 %) ou encore un aménagement de planning (15,2 %).
De manière générale, pour attirer les MNS, il semble nécessaire de leur proposer d’encadrer des leçons de natation pour leur compte, favoriser les embauches en CDI des employés permanents et permettre une évolution de carrière. Concernant les surveillants sauveteurs : une hausse des salaires, proposer une à deux semaines de vacances, mettre à disposition un logement gratuit pour la saison.