Plusieurs types de mobiliers peuvent être installés au niveaux de pistes cyclables : 

 

- des appuis-vélos évidemment, parfois à brider sur le mobilier existant (mâts de signalisation, potelets...). Leur nombre dépend du contexte, de la fréquentation des lieux... Regroupés en série de cinq, espacés de 50 à 60 cm, les appuis-vélos (type arceaux) accueillent environ une dizaine de cycles pour l’équivalent d’une place automobile ;

- des abris pour protéger la petite reine ;

- des panneaux d’information (cartes décrivant les différents itinéraires à emprunter), placés au départ et à l’arrivée des pistes (on pense aux panneaux d’informations de Rondino) ;

- des bornes, assurant le repérage de l’itinéraire choisi ;

- des barrières, pour interdire l’accès des pistes aux motos et aux voitures ;

- des corbeilles, qui facilitent la collecte, pour des raisons évidentes de propreté urbaine ; 

- des assises, installées au niveau des points stratégiques et des sites remarquables ;

 

Il est alors possible de réfléchir à toutes les situations de la vie à vélo, aux établissements scolaires, de culture, de loisirs, de sport, aux commerces, aux immeubles de bureaux, aux transports… mais surtout, ponctuer les déplacements à vélo sur de plus grandes distances par des aires de services confortables, lisibles, permettant de s’orienter, de gonfler ou réparer un pneu, de se reposer, de consulter ses messages, de manger, de s’abriter en solo ou à plusieurs... 

Tout d’abord, le mobilier urbain doit être implanté en retrait suffisant des pistes afin de ne pas devenir des obstacles. Ils doivent être installés régulièrement tout le long des parcours et positionnés de manière à être facilement identifiables par les cyclistes, sans gêner la visibilité en zones potentiellement à risque. Car longtemps, le mobilier a été positionné là où cela semblait le plus évident. Désormais, les projets de pistes sont structurants : ils permettent de traverser une agglomération, un territoire... 

 

D’autre part, pour éviter d’éventuelles chutes ou accidents, le mobilier urbain sélectionné doit être fixé au sol. Et lorsque la piste est ouverte la nuit, il est important d’implanter un balisage lumineux sur les parcours, et des éclairages plus adaptés aux intersections. Par exemple, le système CrosoSolar de Croso France. Une règle simple, logique dirons-nous, mais combien de pistes cyclables en sont réellement équipées ?