Son nom : Wasmannia auropunctata. De couleur jaune orangé, cette petite fourmi d’1,2 à 4 mm de long, est considérée comme l’espèce de fourmi la plus envahissante pour la biodiversité. Elle est d’ailleurs classée dans le top 100 des pires espèces envahissantes dans le monde. Partout où elle est recensée, la biodiversité est au plus bas car elle se nourrit de nombreux insectes, eux-mêmes consommés par de nombreux vertébrés. Ce qu’elle préfère ? Le miellat exsudé par les cochenilles et les pucerons, devenant ainsi leur ‘protecteur’.
Par ailleurs, on parle de fourmis électriques parce qu’elles déclenchent de vives réactions lorsqu’elles piquent les humains, pouvant provoquer des chocs anaphylactiques chez les individus allergiques. Elle provoque aussi la cécité de certains animaux.
Particularité, les fourmis électriques ont développé un mode de reproduction particulier basé sur le clonage des reines et des mâles : étant donné qu’elles sont issues du même clone, les ouvrières des différentes colonies se reconnaissent et coopèrent. Il n’ y a pas de compétitions inter-espèces. Conséquence, son éradication devient très compliquée.
Une colonie de fourmis électriques a été détectée pour la première fois en France à Toulon... A surveiller de près car les dégâts provoqués peuvent engendrer des coûts faramineux.