L’un ne va pas sans l’autre
Une fois le semis d’un terrain exécuté, des regarnissages devront suivre pour éviter que le gazon soit remplacé par du pâturin annuel qui n’a aucune résistance aux maladies ou aux stress hydriques. De plus, dans le cadre de la Loi Labbé, le regarnissage, voire l’inversion de flore, est un des piliers de la stratégie visant à obtenir un gazon avec des caractéristiques génétiques lui permettant de résister au manque d’eau, à la chaleur, aux attaques de champignons, aux passages des machines, à la fréquentation par les joueurs lors des matchs et entraînements...
Objectifs des regarnissages
- maintenir et/ou améliorer la densité du gazon en combattant les ‘vides’ ;
- ne pas laisser les herbes indésirables s’installer, notamment le pâturin (porte d’entrée à toutes les maladies !) ;
- pérenniser la présence des graminées qui, étant tondues régulièrement, ne peuvent monter en graines et se multiplier ;
- optimiser la pratique de la discipline (football, rugby...) en conservant des graminées d’intérêt.
Dosage des regarnissages
- entre 20 et 50 g/m2 (selon les semences utilisées) pour des regarnissages de ‘réparation’ (après un été sec par exemple, avant la reprise des compétitions) :
- entre 3 et 15 g/m2 pour des regarnissages d’entretien (maintien de la densité du gazon), à réaliser entre 3 et 10 fois par an d’avril à septembre ;
- entre 5 et 6 gr/m² pour des micro-regarnissages, réalisés trois fois dans l’année au minimum afin de résister aux différentes agressions et obtenir un gazon bien vert.