Site de compétitions puis lieu de pratique pour tous
Sous la maîtrise d’ouvrage de la Métropole du Grand Paris, le projet a été réalisé par un groupement conduit par Bouygues, avec notamment les agences d’architectes VenhoevenCS et Ateliers 2/3/4/, ainsi que les sociétés Récréa et Dalkia.
En configuration dite « olympique », il dispose d’un bassin de 70 m permettant de multiples configurations de bassins, ainsi que quatre autres bassins dont un pour le plongeon, 5 000 places assises ainsi qu’un bassin d’échauffement extérieur temporaire (mais couvert) de 50 m. Enfin, d’autres installations temporaires accueilleront des zones d’échauffement, le centre des médias, des zones de gestion et des espaces commerciaux.
Par ailleurs, A l’issue des Jeux de Paris 2024 et après une phase de réaménagement, le CAO entrera dans sa phase Héritage en juin 2025. Il deviendra un lieu de loisirs et d’apprentissage de la natation accessible à tous, à tarifs adaptés (5 euros l’unité pour un adulte et 3 euros pour un enfant). La version héritage de l’établissement proposera un bassin d’1,30 m de profondeur pour permettre l’apprentissage de la natation, particulièrement aux scolaires, un bassin aqualudique de 500 m² à destination des familles ainsi qu’une multitude d’activités sportives (tennis-padel, football à 5, fitness, escalade en bloc…). Le tout géré par la société Récréa.
Une qualité environnementale exemplaire
La particularité du Centre Aquatique Olympique, est que sa conception a été inspirée par le développement durable. Ainsi, 90 % de l’énergie dont l’établissement a besoin est renouvelable ou de récupération. Par exemple, le toit est recouvert de plus de 4 600 m2 de panneaux photovoltaïques, la chaleur provient d’un réseau de chauffage urbain, d’un centre de données (Data Center) et d’un échangeur de chaleur. De plus, le bois, matériau biosourcé par excellence, a été choisi pour créer l’architecture, ce qui a permis d’atteindre un taux de CO2/m2 exceptionnellement bas. La forme concave de la toiture diminue le volume d’air à chauffer de 20 %.
En outre, pour préserver l’eau, un système spécifique de récupération des eaux grises (eaux issues des systèmes de filtration) a été mis en place afin de réduire les besoins en eau douce et d’en réutiliser 50 %.