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L’état des nappes s’améliore

22 avril 2024
La situation des nappes phréatiques est satisfaisante sur une grande partie du territoire, avec 58 % des niveaux au-dessus des normales.
Le Bureau de Recherches Géologiques Minières (BRGM) a fait le bilan de l’état des nappes. Et il est plutôt bon. En effet, d’après les derniers chiffres, la recharge reste active sur la plupart des nappes et 64 % des points d’observation sont en hausse (57 % en février).
LalouBlue - PIxabay

Situation des nappes

Le dernier bulletin du BRGM apporte un peu plus de précisions : « L’état des nappes est généralement satisfaisant : 27 % des points d’observation sont sous les normales mensuelles, 15 % sont comparables et 58 % sont au-dessus (respectivement 36 %, 18 % et 46 % en février). La situation est plus favorable que celle observée l’année dernière, en mars 2023, où 75 % des niveaux étaient situés sous les normales. Seules les nappes de l’ouest du pourtour méditerranéen (ouest Hérault, Aude et Pyrénées-Orientales) conservent des niveaux plus bas qu’en mars 2023. »
 
La situation est donc plus favorable que celle observée en mars 2023, 75 % des niveaux étaient situés sous les normales. Météo France explique la situation par des pluies abondantes au cours du mois passé, un excédent pluviométrique de près de 85 % par rapport à la période 1991-2020. Souvenons-nous des inondations et intempéries qui ont sévi à plusieurs reprises en ce début d'année (et fin 2023). On pense notamment aux régions de nord, où la pluie s'est aussi accompagnée d'un vent violent qui a couché de nombreux arbres. Les tronçonneuses sont entrées en action !
 
Rauschenberger - Pixabay

Pas tous égaux !

En revanche, la situation est défavorable, avec des niveaux bas à très bas, sur la nappe inertielle du Sundgau (sud Alsace) et sur les nappes du littoral du Languedoc et du Roussillon. Selon Météo France toujours, il y a un déficit d’environ 50 % dans l’Aude et les Pyrénées-Orientales. En cause aussi, l’effet disparate des pluies sur les nappes, qui mettent plus ou moins de temps à se remplir.
 
En Corse, la situation est hétérogène.
 
« Les prévisions saisonnières de Météo-France sur les mois d’avril, mai et juin 2024 privilégient des températures plus élevées sur l’ensemble du territoire. Aucun scénario ne se dégage concernant les précipitations. Plusieurs passages dépressionnaires ont été observés et sont encore attendus en avril 2024. Cependant, à partir du mois d’avril, la hausse des températures, la reprise de la végétation et donc l’augmentation de l’évapotranspiration vont limiter nettement l’infiltration des pluies vers les nappes. La période de recharge 2023-2024 devrait se terminer prochainement », note le BRGM.

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