Véritable alternative au bois brut, le composite s’est rapidement imposé sur le marché des clôtures. En cause : son mimétisme parfait avec le bois (sans les inconvénients de la décoloration), ses multiples teintes disponibles, sa résistance, sa facilité d’entretien…
Par exemple, le panneau Curtis de Exterior Living nécessite très peu d'entretien ! Cependant, tous les composites ne se valent pas ! D’où l’intérêt que manifestent les paysagistes pour ce matériau afin de choisir des clôtures en composite de qualité.
Qu’est-ce qu’un composite ?
La connaissance du procédé de fabrication des clôtures en composite est essentielle pour sélectionner ce qu’il se fait de mieux. Techniquement, le composite est un mélange de matières plastiques (polymères), de fibres naturelles (bois, anas de lin, bambou, chanvre, rafles de maïs, cellulose...), bien souvent issues des déchets de l’industrie papetière ou agro-alimentaire, et d’additifs (pigments, traitements anti-UV...). « Il n’existe pas un bois composite mais des bois composites. Chaque fabricant possède sa propre formulation et la qualité du bois composite varie d’un fabricant à l’autre (…) Par exemple, le bois composite de la société Silvadec, que nous distribuons, est obtenu à partir d’un mélange de copeaux et/ou sciures de bois finement broyés (2/3 de charge), et de polyéthylène haute densité» indique Vincent Chesneau, manager chez
Lambert Clôtures.
Co-extrusion et choix des polymères
Si certaines fabricants estiment que la qualité de formulation des clôtures en composite est suffisante, d’autres préconisent de sélectionner des clôtures en composite ‘co-extrudé’. Olivier Theis, directeur commercial de
Fiberdeck, rappelle que «
les produits co-extrudés sont une vraie garantie contre les tâches et la décoloration ». Concernant les polymères, vaut-il mieux choisir du PVC, du PE (polyéthylène), du PP (polypropylène) ? «
Les lames de terrasse à base de PVC se révèlent beaucoup plus cassantes que des produits à base de PE ou PP. Le simple ratio fibre/polymère ne peut pas expliquer la qualité. En effet, les additifs qui donnent la coloration du produit ou bien encore sa solidité et durabilité ne sont pas révélés aux paysagistes. Le conseil est de partir avec des produits dont la garantie est importante, mais aussi se fier à l’entreprise : est-elle connue ? Est-ce que les produits sont distribués dans toute la France ? A l’étranger ? » indique Adrien Bodichon, manager chez
UPM. Point important, les trois résines n'ont pas les mêmes propriétés mécaniques. Quoi qu’il en soit, «
une clôture demandera moins de précision et de résistance mécanique qu'une terrasse, l'usage de lames alvéolaires peut donc être envisagé » précise la société Vivre en Bois.
Quelques points de vigilance :
densité du produit : plus elle est élevée, mieux c’est ;
taux de bois : trop de bois augmente la reprise d’humidité, générant par la suite des déformations ;
esthétique : la lame doit présenter une surface lisse, peu mouchetée.