Un impact important concernant l’économie
La Coupe du Monde de Rugby 2023 a généré 1,8 milliards d’euros de dépenses, aboutissant à 871 millions d’euros d’impact total : 690 millions d’euros d’impact direct, 143 millions d’euros d’impact indirect et 38 millions d’euros d’impact induit. L’impact net est calculé hors dépenses des visiteurs français et hors dépenses domestiques de l’organisation. Environ 85 % de cette valeur ajoutée est liée au tourisme (transport, hébergement, restauration, attractions…) et 15 % à l’organisation (aménagement, approvisionnement, sécurité, marketing…).
Au total, près de 425 000 visiteurs étrangers sont venus en France pour participer à l’évènement, avec une durée moyenne de séjour de 10 jours (170 euros de dépenses journalières), soit un total de 4,2 millions de nuitées générées. Ces spectateurs étrangers ont dépensé près de 585 millions d’euros (plus de la moitié en hébergement et en restauration).
En outre, près de 40 % de l’impact économique généré par l’événement a bénéficié à des villes n’accueillant pas l’un des 48 matchs joués. Plus de 30% des visiteurs ont séjourné au moins une nuit hors d’une ville et métropole hôte.
Quel impact environnemental ?
L’impact carbone de la Coupe du Monde de Rugby 2023 s’est élevé à 830 kt CO2éq. (soit l’empreinte carbone annuelle moyenne d’environ 90 000 Français). L’empreinte carbone est trois fois inférieure à celle de l’UEFA Euro 2016 du fait de l’utilisation, pour l’essentiel, d’infrastructures existantes ou n’ayant pas demandé de rénovation lourde. Sans surprise, avec 94 % de l’empreinte carbone de l’évènement, le transport est le premier poste d’émissions (82 % liées à l’avion).
Toutefois, du fait de l’accueil de nombreux visiteurs non européens et l’organisation de la compétition par 10 villes et métropoles hôtes, L’empreinte carbone par visiteur liée aux déplacements est 4 fois supérieure pour la Coupe du Monde de Rugby 2023 à celle d’un spectateur de l’UEFA Euro 2016.