Comme les débitmètres, les compteurs à tête émettrice mesurent le débit d’eau passant dans une canalisation. Ils sont installés sur le réseau primaire, en amont des électrovannes, et raccordés au programmateur, soit de façon directe (par câbles à brancher directement sur le module de gestion de débit du programmateur), soit sur le câble bifilaire dans le cas d’installations à décodeurs ou IVM. 

 

Avec les compteurs à tête émettrice, les données sont fournies en temps réel, ce que ne permettent pas les compteurs traditionnels !

Principe de fonctionnement : une fois la connexion au programmateur réalisée, la seconde étape pour l’installateur est de lancer un apprentissage de débit. Pour cela, le programmateur va ouvrir les électrovannes en ‘cascade’ (l’une après l’autre) afin d’enregistrer les débits passant de chacun des réseaux. L’installateur définit ensuite des alertes automatisées, avec des débits minimales et maximales au-delà desquels il en sera informé par des courriels ou SMS.

 

Lorsqu’une alerte est déclenchée, le programmateur coupe l’arrosage et isole le réseau ayant un problème de débit. Les autres voies d’arrosage ne s’en voient pas perturbées. De plus, si le programmateur est connecté, l’utilisateur a la possibilité d’interagir à distance en coupant, par exemple, la vanne maîtresse ou l’électrovanne défaillante. Enfin, la gestion de débit peut servir pour être averti de l’encrassement d’un système de filtration (en cas de colmatage même partiel du filtre, un sous débit sera détecté). Cela est intéressant dans le cas d’une alimentation via un dispositif pompage ou lors d’une utilisation de systèmes de filtration pour un système d’arrosage en goutte-à-goutte (la fréquence de nettoyage et d’entretien d’un système de filtration n’est jamais prévisible, car elle dépend de la qualité de l’eau et de la fréquence d’arrosage). 

 

Tout incite les collectivités à installer des compteurs à tête émettrice sur leurs réseaux d’arrosage.