CNOSF : s’inscrire dans un héritage durable
Le Comité National Olympique et Sportif (CNOSF) alerte tant sur la réduction des crédits dédiés au sport (- 10,38 % en autorisation d’engagement et - 23,47 % en crédits de paiement) que sur l’effort d’économie de 5 milliards d’euros demandé aux plus importantes collectivités territoriales qui sont des financeurs majeurs du sport. « La conjonction de ces deux éléments fait peser une menace particulièrement forte sur la capacité d’accueillir durablement les millions de Français qui, dans le sillage des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, ont poussé la porte de nos clubs associatifs fédérés. Elle fait également craindre des effets importants sur l’emploi au sein des clubs ainsi que sur le financement des équipements sportifs, garants de l’accès du sport pour toutes et tous » indique le communiqué.
Le CNOSF insiste pour ne pas briser la dynamique portée par les JOP et se dit être « à la disposition gouvernement et des parlementaires pour trouver des solutions qui préserveraient notre modèle et les acteurs sportifs associatifs tout en tenant compte des contraintes budgétaires ». Tout en rappelant que le budget sport représente moins de 0,2 % du budget de notre pays…
Andes : pour un Budget sport à la hauteur de nos ambitions
De son côté, alors qu’elle avait
alerté sur les coupes budgétaires à quelques jours du début des JOP 2024, l’Association Nationale Des Elus en charge des Sports (ANDES) met également en avant les chiffres évoqués ci-dessus et insiste en indiquant que
« 2025 ne doit pas être une année blanche pour la rénovation des équipements sportifs, alors que 50 % des piscines ont soufflé leur trentième bougie cette année ». Force de proposition, l’association évoque le remodelage de la Taxe sur les Paris Sportifs, dont le dynamisme exponentiel se confirme en 2024 : + 16% de rendement au premier semestre 2024, avant même les Jeux de Paris !
« Il y a là 116 millions d’euros à aller chercher sans bouleverser les équilibres » insiste le communiqué. Et Patrick Appéré, président de l’Andes de conclure : « il faut se battre aujourd’hui pour que Paris 2024 ne soit pas une simple parenthèse, mais ouvre des points de suspension qui appellent une suite ambitieuse et positive pour le sport français... ».