Magazine Terrains de Sports
Adapter la technologie du terrain à l’usage
La pression d’usage (nombre d’heures d’utilisation/semaine, entretien du terrain…) définit le type de terrain à mettre en œuvre : gazon naturel,
gazon hybride ou terrain en
gazon synthétique. La norme NF P90-113 recommande également un nombre d’heures d’utilisation selon la période de l’année et les conditions météorologiques.
Si la surface de jeu est en gazon synthétique, cette dernière doit être conforme aux exigences de la World Rugby ainsi que celles édictées par la norme NF P90-112. Parmi les caractéristiques indispensables, le terrain doit comporter une couche de souplesse (pour éviter les blessures à la tête en cas de chute) et une hauteur de gazon de 60 mm.
Gazon naturel : une différence dans la gestion
Entre un terrain utilisé pour le football et un autre pour le rugby, le véritable changement concerne la façon d’entretenir la surface de jeu. En effet, le rugby est un sport de combat avec des zones d’affrontement que le terrain doit supporter. Il faut donc une surface très bien enracinée pour obtenir un gazon stable, résistant aux cisaillements. Pour cela, un travail du sol en profondeur est préconisé, avec des
aérations à lames et des
décompactages plus fréquents, mais aussi une
fertilisation adaptée (plus de potasse et de phosphore, mais moins d’azote).
Les informations concernant les équipements sportifs
Concernant les poteaux, le règlement de la FFR indique qu’ils doivent être ronds, mesurer au moins 10 m de hauteur avec un diamètre de 10 cm (en acier ou en aluminium de préférence). Ils doivent être revêtus d'un rembourrage efficace (latex ou polyuréthanne) du sol jusqu'à une hauteur de 2 m minimum.
Au niveau de l’éclairage, le niveau souhaité varie selon la catégorie de l’enceinte sportive (de 150 à 1 400 lux). Les mâts doivent être disposés sur une ligne distante d’au moins 10 m des lignes de touche et à l’extérieur de la main courante clôturant le terrain. Les lampes ne doivent jamais être disposées à moins de 20 m de hauteur.
Enfin concernant les
pare-ballons, ils doivent être positionnés, dans la mesure du possible, à plus de 5 m de l’aire de jeu. Ceux-ci devront être adaptés à la configuration du site et être situés à une hauteur minimum égale à celle des poteaux et d’une largeur recommandée de 10 m minimum.