Un excédent à gérer
Cette hausse des recettes additionnelles (+18 % par rapport au budget prévisionnel défini lors de la candidature) a permis de couvrir intégralement les dépenses supplémentaires engagées par le Comité d’Organisation. Ainsi, Paris 2024 va dégager un budget excédentaire d’au moins 26,8 millions d’euros et ce résultat positif entraîne plusieurs conséquences.
Tout d’abord, Paris 2024 ne fera pas appel aux différents financements, à hauteur de 43 M€ au total, que les parties prenantes publiques lui avaient garantis en cas de besoin.
Ensuite, Paris 2024 pourra mettre en œuvre la clause d’intéressement stipulée dans les contrats avec le CNOSF et le CPSF, et leur transférer, avant le partage de l’excédent, une portion de l’augmentation des revenus commerciaux générée depuis la phase de candidature, pour un montant total de 9 M€.
Enfin, il restera donc 60 % à reverser au bénéfice du sport. L'idée d'un fonds pour gérer cet excédent a été acceptée mais les modalités et les bénéficiaires restent à décider. Les parties prenantes se retrouveront début 2025 pour valider les orientations à donner. Certains poussent pour accentuer le développement du parasport et de l’accessibilité, d’autres aimeraient poursuite le développement du sport dans les collectivités hôtes…
A suivre…