L’échéance peut paraitre lointaine, mais bon nombre de collectivités (dont la Ville de Paris) ont déjà pris des mesures respectant les objectifs de transformation des mobilités imposés par la loi d’orientation des mobilités (LOM).
Dans l’article 52, il est dit qu’avant le 31 décembre 2026, tout stationnement de véhicules motorisés, incluant les deux-roues, à moins de 5 m en amont des passages piétons sur le côté droit (dans le sens de la circulation), est interdit (sauf si cet emplacement est réservé aux cycles et cycles à pédalage assisté ou aux engins de déplacement personnel). Le schéma ci-contre permet de le comprendre. Certains estiment toutefois qu’il est préférable de neutraliser un espace de 10 m, comme le font d'autres pays européens, pour accroître la visibilité des conducteurs et diminuer davantage le risque d'accident.
Dans tous les cas, l’objectif est de mettre davantage en sécurité les piétons au moment de la traversée.
À noter que l'espace libéré peut être végétalisé, à condition de ne pas masquer la visibilité. Une bonne nouvelle dans les villes denses où chaque mètre carré de verdure gagné sur l'enrobé participe au rafraîchissement urbain. Des
appuis vélos peuvent aussi être installés, ce qui favorise le déploiement des mobilités douces.