Critères d’évaluation
Les fabricants de
remorques sont unanimes :
une large majorité des professionnels veulent acheter une remorque pour ‘tout faire’, mais c’est impossible, sinon on ne proposerait qu’un seul modèle ! Bien sûr, il existe des remorques polyvalentes (avec rampes de chargement, rehausses grillagées...)., mais plus l’acquéreur aura défini un usage précis, plus on lui proposera un produit adapté (plateau basculant pour clôtures, porte-engins spécifique...).
Le choix d’un modèle dépend également du véhicule à disposition, censé tracter la remorque (VUL, fourgon, tracteur...) et, indirectement, des permis en possession du conducteur. Plusieurs critères déterminent la qualité d’une
remorque :
Remorques routières :
- épaisseur de l’acier : 3-4 mm en moyenne. Pas en dessous, c’est insuffisant pour un usage professionnel ;
-
assemblage : une structure mécano-soudée et protégée par galvanisation à chaud garantit la robustesse d’une
remorque. Les assemblages rivetés et boulonnés ont un inconvénient majeur : ils prennent ‘du jeu’ avec le temps. Par exemple, un orifice de Ø 8 peut s’agrandir jusqu’à disons Ø 8,5. L’absence de traitement anti-corrosion est aussi rédhibitoire. Certains modèles de remorques sont simplement en acier brut peint ;
-
attelage : pour la tête d’attelage, l’acier moulé est plus solide que l’acier embouti. L’acheteur doit aussi vérifier en quoi est fait le timon (tubulaire ou en ‘V’). La robustesse de l’essieu détermine également le confort de conduite et la sécurité de l’attelage. Composé d’amortisseurs, de roulements et d’un moyeu, l’essieu peut être freiné ou non freiné. Tout dépend du PTAC de la
remorque et du poids du véhicule.
Remorques tirées par un tracteur :
- châssis : en UPN, pas en tôle pliée ;
- ridelles : outre leur qualité de fabrication, il faut qu’elles soient tenues entre elles par des ranchets pour éviter qu’elles ne s’écartent lors du (dé)chargement.
Aux futurs acquéreurs de
remorques de prendre bonne note de tous ces critères !