Même si cela représente souvent un lourd investissement, la modernisation de l’enveloppe du bâtiment (toiture, façade…) avec des solutions qualitatives est indispensable pour diminuer les consommations énergétiques. Ce constat est également valable pour les constructions. En effet, ces dernières années, la performance énergétique est systématiquement abordée lors de la rédaction des cahiers des charges préalables à tout projet, alors qu’auparavant il était surtout question d’esthétisme.

De plus, même plus récemment, beaucoup ont été construites sans se soucier du transfert thermique entre l’extérieur et l’intérieur du fait que la RT 2012 n’a jamais été appliquée (régime dérogatoire).

 

La suppression de certains fluides appauvrissant la couche d’ozone et participant à l’effet de serre a fait naître des technologies innovantes, dans les patinoires de nouvelle génération, leur permettant d’utiliser des fluides écologiques et 100 % naturels. C’est par exemple le cas de l’ammoniac : il possède un impact environnement nul grâce à un Global Warming Potential (en français, potentiel de réchauffement global) inférieur à 1. De plus, c’est un fluide économique, facilement disponible et possédant de très bonnes propriétés thermodynamiques. Le dioxyde de carbone (CO₂) est également utilisé, avec des propriétés thermodynamiques intéressantes si la patinoire est insérée dans un complexe nécessitant des forts besoins de récupération de chaleur.

Concernant la production frigorifique, elle doit être pensée avec des spécialistes de la patinoire afin de prendre en compte les dernières innovations technologiques en lien avec les coûts d’exploitation, la durée de vie des installations, le coût des contrats de maintenance et le rendement énergétique des installations. Les installations frigorifiques des patinoires produisent suffisamment de calories pour subvenir aux besoins de chaleur de l’établissement, y compris les espaces annexes. Les solutions techniques mises en oeuvre permettent entre 30 et 100 % de récupération de chaleur sur les groupes froid et donc une diminution des consommations.

 

Le surfaçage de la glace est une opération d’entretien incontournable au sein d’une patinoire. Il faut structurer les activités de manière intelligente afin de limiter le nombre de surfaçage, tout en utilisant une température d’eau adaptée au niveau de dégradation de la glace à la fin de chaque activité. L’objectif est de limiter les apports caloriques en conservant une qualité de plan de glace acceptable. C’est un équilibre à trouver.