Les piétinements intensifs, les aléas climatiques ou bien encore les conditions de jeu engendrent une détérioration du gazon (perte de densité, développement accru des adventices, régénération difficile…). D’où l’intérêt des opérations de regarnissage, notamment avec les regarnisseurs à disque favorisant les économies sur le budget semences tout en optimisant le taux de germination.
Réalisé au printemps ou en hiver avec des semences adaptées, soit juste avant les périodes de jeu intensives, le regarnissage est une opération incontournable pour qui veut obtenir un beau gazon, bien dense et parfaitement jouable. Il en va de la qualité du terrain. Pour les novices ou ceux qui ne sont malheureusement pas encore convaincus de cette opération, celle-ci consiste à implanter des semences dans le sol afin d’accroître la population de gazon ‘sain’ et en croissance. Au-delà de cet aspect purement esthétique, un regarnissage permet également de maîtriser le développement des herbes indésirables (on pense au pâturin annuel !), ce qui limite, indirectement, l’usage des désherbants, mais également des
engrais, épandus parfois dans l’espoir infondé de densifier un gazon rachitique. Un gazon regarni dans les règles de l’art est également un
gazon plus résistant, donc moins sensible aux attaques cryptogamiques. De fait, l’usage des fongicides est limité au strict nécessaire.
Toute la question est : quelle(s) machine(s) utilisée(s) ? Si les regarnisseurs à performations ou à picots s’avèrent efficaces, les machines équipées de disques ont aussi de sérieux atouts.
Un gazon résistant est un gazon regarni
La résistance mécanique d’un gazon est corrélée aux
opérations d’entretien, lui assurant des conditions de croissance optimales. Il faut 50 % d’air et 50 % d’eau dans le sol. En effet, si le sol est trop compact, desséché ou pauvre sur le plan nutritif, non seulement le gazon sera inesthétique, décoloré, mais il sera nettement sensible aux maladies, à l’arrachement et au piétinement. D’où l’intérêt d’un programme d’interventions complet, intercalant de manière précise les opérations d’arrosage, d’aération, de fertilisation, de tonte (avec des lames bien affûtées)... Seulement voilà, au regard de la sur-fréquentation des terrains et la baisse générale de l’utilisation des produits phytosanitaires, les opérations mécaniques se multiplient et se rapprochent. L’une d’entre elle s’avère indispensable, y compris en hiver, pour reconstituer les zones dégradées et assurer, plus généralement, la résistance des gazons : le regarnissage. Réalisés en toutes saisons, les regarnissages nécessitent des cultivars adaptés selon les périodes d’ensemencement. Par exemple, des variétés qui lèvent rapidement sur des sols froids (ray-grass anglais) ou chauds (pâturins des prés et fétuques élevées plus spécifiquement). Cependant, les ray-grass anglais sont préconisés toute l’année, à condition de choisir le bon cultivar, répondant aux exigences météorologiques du moment (température du sol notamment).
Un taux de germination supérieur
Mécaniquement, les regarnisseurs dotés de disques disposés en ‘V’ permettent de créer de parfaits sillons, dans lesquels les graines sont déposées (et pas à côté !). Un rouleau arrière vient refermer le tout. Ce procédé enfouit les graines à une profondeur optimale (1,5 fois leur longueur) et garantit un contact sol-graines permanent, tout en les préservant du soleil, du vent, du gel ou du bec des oiseaux. De plus, le terrain est jouable immédiatement.
Le taux de germination des regarnisseurs à disques est environ deux fois plus important que celui des regarnisseurs à picots. Il est de 90 % ! Par exemple, pour un investissement de 2 000 euros de graines, la valeur de 1 800 euros va germer, soit une économie de 1 000 euros par rapport à un regarnissage réalisé avec des pointes.
En matière de regarnissage à disques, les références ne manquent pas, avec des machines proposées par
Redexim,
Rotadairon, ou encore
Vredo,