Les barrières sont principalement utilisées pour séparer les zones de circulation des zones piétonnes, que ce soit en alignement ou en alternance avec des potelets. Elles sont parfois utilisées en éléments anti-stationnement. Outre leur rôle de séparation des flux, évitant le stationnement anarchique des véhicules, les barrières symbolisent aussi le cheminement des malvoyants, se muent parfois en ‘assis debout’, peuvent servir de supports aux bacs de fleurissement (mais aussi aux vélos) et signalent indirectement aux automobilistes un risque potentiellement élevé d’accident, d’où la nécessité de ralentir. 

 

Il existe trois longueurs standards sur le marché : 0,5, 1 et 1,5 m. Comme pour les potelets, plusieurs matériaux sont utilisés, parfois combinés entre eux pour créer des mariages subtils et des réalisations audacieuses : l’acier, l’inox, la fonte, le bois de classe 4, le plastique recyclé... 

 

Question design, la plupart des fabricants proposent des barrières épurées, conjuguant élégance et fonctionnalité. Néanmoins, il existe une grande diversité en termes de géométrie et d’habillage pour l’intérieur des barrières, souvent fait de courbes et contre-courbes ou de lignes dont le point de croisement représente parfois par le blason de la Ville.

Dans un objectif de sécurisation de l’espace public, la fixation des barrières est importante. Plusieurs systèmes sont disponibles. Tout d’abord, la fixation par scellement est la plus utilisée, car plus simple et moins coûteuse. Techniquement, la plupart des barrières se scellent à 200 mm de profondeur afin de garantir une meilleure résistance. En revanche, pour des barrières installées sur des supports ne permettant pas un scellement (dalles en béton, réseaux de surfaces…), ou pour des implantations qui auraient vocation à être enlevées occasionnellement, des fabricants proposent des fixations sur platines, avec ou sans contre-platines à sceller à fleur de sol. Enfin, si les gestionnaires de l’espace public déplacent régulièrement les barrières, les modèles sur fourreaux avec verrouillage de chaque pied par clé triangle sont recommandés.  

 

Pour réaliser un balisage anti-stationnement sur une grande longueur, une seule solution : l’alignement alterné entre barrières et potelets. Plus élégant, moins monotone, certains diront même plus adapté à l’échelle des usages, ce mode de disposition a pour but de donner la possibilité de traverser à tout moment, d’un commerce à un autre, tout en empêchant le stationnement anarchique des voitures pour des ‘arrêts minutes’. Aucune configuration précise n’existe : une barrière suivie d’un potelet, une barrière suivie de trois potelets, deux barrières suivies d’un potelet, que des potelets…