De manière générale, il est primordial que les gestionnaires de piscines publiques soient bien guidés par les professionnels pour choisir les bonnes solutions selon leurs besoins, le tout en étant conformes à la norme EN 13451 partie 1-10.
Des produits projetant de l’eau et d’autres de l’air
Concernant les bassins ludiques, il est conseillé de les équiper à l’aide d’équipements dynamiques. Par exemple, des douches cascade (environ 1 m de hauteur et un débit d’eau compris entre 20 et 35 m3/h), des canons à eau (entre 0,8 et 1,5 m de haut pour un débit entre 10 et 20 m3/h), un canal de nage ou une nage à contre-courant (jusqu’à 400 m3/h). Les différents systèmes de massages et des jeux d'eau sont tous conçus pour améliorer la relaxation, le bien-être et le plaisir de votre clientèle. La nage à contre-courant, quant à elle, propose une nage énergique, mais également un système de massage alternatif pour des sensations relaxantes.
Pour les espaces de bien-être, ce sont surtout les équipements projetant de l’air qui doivent être privilégiés : par exemple les plaques à bulles qui peuvent être rondes (généralement entre 20 et 40 cm de diamètre et de 20 à 100 m3/h), carrées ou rectangles (généralement entre 20 et 75 cm pour un débit entre 25 et plus de 250 m3/h). Alors que les formes rondes étaient privilégiées il y a encore deux ans, celles en rectangle se développent de plus en plus afin d’être en harmonie avec d’autres espaces ayant les mêmes formes. Ces plaques à bulles amènent le corps dans une sensation d‘apesanteur, soulagent les tensions musculaires, favorisent la circulation sanguine et apaisent les tensions nerveuses.
Par ailleurs, afin de faire fonctionner ces équipements de manière optimale, il est nécessaire d’être équipé de pompes et de surpresseurs en adéquation : environ entre 20 et 400 m3/h pour les premières et entre 45 et 600 m3/h pour les seconds.
La validation des produits et leur installation
Dans un premier temps, c’est le bureau d’études en charge de la programmation du centre aquatique qui établit un cahier des charges en préconisant certains types de produits. Par la suite, les constructeurs de bassins consultent les fabricants de petits équipements. Lorsque ce dernier est retenu, la proposition est affinée, en collaboration avec le bureau d’étude, et l’installation est réalisée par le constructeur du bassin.
En termes de gestion, pour les piscines publiques, il est préconisé d’installer un programmateur dans le local technique afin que ce soit le personnel qui détermine et gère la fréquence des jets ou mettre en place des commandes fixes automatisées.
Une très longue durée de vie et un entretien minime
L’inox 316L, l´inox 316Ti et le bronze étant des matériaux de qualité et pérennes dans le temps, ces équipements balnéoludiques peuvent durer plusieurs dizaines d’années, sans demander un entretien particulier (un nettoyage régulier suffit). La seule maintenance va concerner les pompes et surpresseurs qu’il faut vérifier une fois par an, notamment les pièces d’usure. Afin d’optimiser les coûts d’exploitation et de maintenance, Il est conseillé de choisir des équipements avec le meilleur rendement énergétique possible, et avec une solidité extrême : résistants par leurs matières, fiables par leur conception et leur fabrication, et dont la qualité de finition restera parfaite à long terme.
Un investissement variable
Par ailleurs, la demande étant chaque fois personnalisée, il est difficile de donner un ordre de prix précis. Toutefois, il faut compter environ 4 000 euros HT (fourniture seulement) pour équiper son bassin de 3 buses et une pompe, environ 20 000 euros HT pour 4 buses, 4 plaques à bulles, les pompes, les surpresseurs et le système de commande ou encore 40 000 euros HT pour une zone de 6 postes de massage debout, une douzaine de plaques à bulles, un geyser en fond de bassin et les pompes, surpresseurs et commandes.
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