Ce développement s’explique par la part importante prise par les loisirs et le divertissement dans les centres aquatiques qui ne sont plus réservés exclusivement aux nageurs. Ce sont surtout les piscines ouvertes à l’année qui investissent dans les structures gonflables afin de les rentabiliser facilement. Elles sont surtout utilisées pour
dynamiser les établissements lors de périodes de faibles fréquentations, comme les vacances, mais aussi pour créer l’événement. Plusieurs sociétés proposent ce type de structure, comme par exemple la société
Wibit, dont les produits sont distribués en France par
CDLD.
Les avantages des structures gonflables
Avant l’investissement, il est important de se poser certaines questions pour faire les bons choix : quelles sont les dimensions du bassin ? Souhaite-t-on conserver une ou plusieurs lignes de nage en parallèle de l’installation du parcours ou pas du tout ? Combien de personnes seront accueillies en même temps sur le parcours ? Quelle est la profondeur d’eau disponible dans le bassin ?
Le principal atout d’une structure gonflable est d’animer une piscine, quelle que soit sa taille. Par exemple, c’est une excellente idée afin de transformer un bassin de nage en un espace aqualudique sans travaux et peu de budget. Un choix qui est souvent retenu par les gestionnaires de piscine Tournesol ne possédant qu’un seul bassin. C’est aussi très prisé de la part des responsables de centres aquatiques afin d’apporter davantage de ludisme et ainsi attirer, voire fidéliser, un public plus jeune et familial.
Par ailleurs, lors d’une première expérience, il est possible de s’orienter vers une location de structure plutôt qu’un achat direct afin de s’assurer que ce type d’animations peut plaire à sa clientèle avant d’investir. En termes de coût, il faut compter entre 500 et 1 200 euros HT par jour (hors frais de transport) selon le type de structure.
Les aspects sécuritaires
Depuis avril 2010, les gonflables aquatiques étaient soumis à la norme NF EN 15649 « Articles de loisirs flottants à utiliser sur ou dans l’eau ». Devenue, en décembre 2018 une norme internationale, elle porte désormais le titre NF EN ISO 25649. La profondeur d'eau minimum varie en fonction des modules et est donnée par le fabriquant. Pour les modules plus spécifiquement destinés aux piscines, elle varie entre 1 et 2 m en fonction de leur hauteur. Le calcul prend en compte la taille moyenne d’un adulte (1,80 m) ajouté à la hauteur du module, le tout divisé par deux. Par exemple, pour une structure de 1 m de haut, il faudra un bassin de 1,40 m de profondeur minimum. Dans tous les cas, même pour une structure plate, la profondeur minimale du bassin devra être de 1,20 m.
Les solutions d’ancrages sont relativement simples à mettre en oeuvre :
- des cordes à amarrer sur les bords de la piscine (échelle, crochets de lignes d’eau, crochets au fonds, systèmes de ventouse…) ;
- des ancres plates pour piscine (environ 70 kg) pour les modules indépendants ;
- un (ou des) sac(s) d’ancrage.
L’autre critère essentiel de sécurité indiqué dans la norme concerne la distance par rapport au bord du bassin : elle doit être de 3 m minimum de chaque côté. Ainsi, pour une structure de 2 m de large, il faut compter 8 m de large, soit plus de 3 lignes d’eau.
Il est également nécessaire d'afficher des règles de sécurité et de bonnes conduites au départ du parcours.
La mise en place et le coût
En termes de mise en place, il faut compter environ 15 minutes de gonflage pour ces structures en PVC renforcé. Selon leur taille et leur poids (entre 10 et plus de 70 kg), il faut entre 1 et 3 personnes pour installer les modules. Leur assemblage et l’ancrage de la structure ne demandent que quelques minutes afin de simplifier le travail des éducateurs.
Pour un module, les tarifs varient entre 2 000 et 7 000 euros HT. En moyenne, un gestionnaire investit entre 6 000 et 10 000 euros HT pour obtenir un parcours d’une vingtaine de mètres. De manière générale, la durée de vie d’une structure gonflable est d’environ une dizaine d’années selon son utilisation.