Contrairement aux arroseurs, aux goutteurs
ou à tout autre système d'arrosage placé en surface, les raccords ne se voient
pas. Pourtant, ils sont indispensables pour acheminer l'eau sous
pression à travers des canalisations, sans risque de fuite. Autant leur porter toute l'attention qu'il se doit...
Connectant deux tubes en polyéthylène (normés NF EN 12201), un raccord est composé d'un corps en polypropylène, d'un écrou, d'une bague de crampage (pour le serrage) et de joints. Les raccords doivent répondre à la norme ISO 14 236. Ces pièces en polypropylène couvrent une très large gamme de diamètres et de formes : tés, coudes à 45°, à 90°, bouchons de fin de ligne, raccords taraudés ou filetés…
Les raccords mécaniques à compression
Certainement la classe de produits la plus utilisée, les raccords mécaniques à compression se distinguent par des diamètres extérieurs compris entre 20 et 160 mm, 63 mm étant un maximum pour un réseau d’arrosage traditionnel dans le secteur des espaces verts. La société Plasson en a fait sa spécialité, à l'image des raccords de la Série 7, dont l'étanchéité est indépendante du serrage. Le serrage n’intervient que pour éviter les déplacements des canalisations. Aucun risque de fuite n'est donc à déplorer, c'est l'assurance de la qualité.
Les raccords électrosoudables
La technique d'assemblage est la suivante : des tubes PE, 'grattés' à leur extrémité, parfois 'désovalisés', sont insérés de part et d'autre d'un manchon avant d'être stabilisés. Relié à une machine spécifique qui le reconnaît spécifiquement, le manchon est ensuite soudé aux canalisations.
La technique de raccordement dite ‘bout à bout’
Elle consiste à porter à température de soudage les extrémités de deux canalisations de même diamètre et de les assembler sous pression grâce à un disque chauffant placé entre elles. Avec cette technique, qui nécessite le recours à du matériel spécifique et du personnel bien formé, il n'y pas d'auto-butées ni de raccords traditionnels.