Un toboggan est composé de trois zones :
- une zone de départ (horizontale), où l’enfant s’élance ;
- une zone de glissade, riche en sensation ;
- une zone de sortie, débouchant sur une surface d’impact réglementaire.
Depuis ces deniers années, les formes des toboggans ont évolué, avec des modèles à un virage, deux virages, en forme de spirale, tubulaires... Les toboggans ont également pris de l’altitude. Les glissades vertigineuses ont été permises grâce aux toboggans ‘tunnels’. Le fait de fermer complètement le toboggan a permis de démultiplier les hauteurs de départ, car un toboggan ouvert ne peut, dans le respect des normes en vigueur, pas dépasser une hauteur de 3 m. La grande hauteur des toboggans tunnels permet aussi de jouer avec les trajectoires de descente (virages). Ils pimentent également le jeu par une semi-obscurité et par une absence de visibilité pour l’enfant qui ne peut pas vraiment anticiper les mouvements.
Le toboggan double largeur est également apparu. Il est utilisé notamment dans les aires de jeux inclusives. La grande largeur permet aux parents d’accompagner les enfants avec une déficience motrice afin de sécuriser leur descente. Il existe également des toboggans de talus. Les glissières larges sont effectivement à la mode. Elles permettent de glisser à plusieurs, de faire la course...
Dans tous les cas, le choix de tel ou tel toboggan dépendra du site d’implantation et de la tranche d’âge visée. un toboggan droit, à vague ou non, sera le plus adapté pour les tranches d’âge 0/6 ans et trouvera sa place dans les parcs, mais surtout dans les écoles, les crèches... avec une hauteur de départ maximale de 1 à 1,2 m. Dans l’espace public, un toboggan tube fermé permet d’ajouter à la sensation de glisse la notion de témérité : il faut se lancer dans un tube sombre pour ressortir à la lumière ! Ce type de toboggan, qui a une hauteur de départ pouvant aller jusqu’à 3 m, accepte aussi les adultes et crée une nouvelle motivation pour les parents et leurs enfants qui peuvent désormais glisser ensemble.
MATERIAUX : INOX ET (BIO)PLASTIQUE
Parce que la glissance d’un toboggan est déterminante, les fabricants misent sur l’inox, réputé pour sa noblesse esthétique, sa résistance, sa durabilité, son caractère non inflammable et son entretien limité. Seuls inconvénients : son coût, plus élevé que celui du plastique, et sa capacité à chauffer plus rapidement au soleil, bien qu’il soit interdit dans les régions chaudes d’orienter la zone de glisse vers le Sud.
Les matières plastiques sont également utilisées : le polyester, apprécié pour sa douceur, et le polyéthylène rotomoulé (HDPE), trente fois moins conducteur de la chaleur qu’une surface en inox, mais moins résistant aux actes de vandalisme et aux UV. Et grâce à la technologie du rotomoulage plastique (ou moulage par rotation), il est possible de réaliser des toboggans de formes ouvertes, fermées, semi-ouvertes, avec des virages, des parties translucides, des coloris et des textures très variées.
Les matériaux bio-sourcés ont aussi la cote. Ce sont des matériaux issus de ressources renouvelables, bons pour l’environnement car, en lieu et place des plastiques issus des ressources fossiles (hydrocarbures), ils permettent une réduction des rejets des gaz à effet de serre au cours de leur production. Ils sont aussi 100 % recyclables.