Nous sommes en pleine période d’allergies. En effet, les particules de pollen s’envolent au printemps et cumulé à la pollution des villes, elles créées d’importantes crises d’allergies sur une part de plus en plus importante de la population. Selon les chiffres, on considère qu’entre 10 et 20 % de la population française est touchée par des problèmes d’allergie.
L’allergie étant une maladie environnementale, il est nécessaire de prendre en compte l’environnement avec une gestion raisonnée des espaces verts qu’ils soient publics ou privés.
Choisir et diversifier les espèces plantées
Certaines villes ont mis en place des chartes de l’arbre dans lesquelles des mesures ont été prises pour diminuer les facteurs d’allergies en ville.
Ainsi, au lieu de ne planter que des bouleaux, des chênes ou des platanes dont le pollen est très allergène, mieux vaut privilégier des espèces moins allergènes tel que les noyers, les peupliers ou encore les hêtres. Néanmoins, il ne s’agit pas de ne plus planter d’espèces allergènes mais de les planter avec intelligence en privilégiant la diversification. Cette diversification évite qu’une trop grande quantité d’espèces allergènes se retrouvent au même endroit et que le pollen des différentes espèces ne soit éparpillé dans la nature à la même période. Les risques d’allergie sont donc réduits ainsi que les nuisances pour les citadins.
Entretenir régulièrement les espaces verts
Dans les parcs et les jardins, sachez que pour les personnes allergiques aux graminées, il est souhaitable de les éviter. Néanmoins, un gazon tondu régulièrement, c’est-à-dire au moins 1 fois par semaine, est beaucoup moins allergène. De même, un jardin bien entretenu et bien taillé limite également considérablement les risques d’allergies.
Ainsi, deux points fondamentaux sont à retenir que ce soit dans les villes, dans les parcs ou dans les jardins. Il est impératif de diversifier les espèces plantées et d’entretenir les espaces verts (tontes, tailles…) régulièrement pour diminuer l’impact des particules de pollen.