Disposant des mêmes qualités que le SBR classique (excellente élasticité, durabilité et haute résistance aux UV), l’encapsulage permet de réduire de manière significative les particules fines et les nuisances olfactives (il est donc davantage demandé depuis la polémique sur le SBR), mais aussi de proposer d’autres couleurs que le noir du point de vue esthétique. Néanmoins, il est important de veiller à la qualité de l'enrobage car il en existe plusieurs sur le marché qui entraîne une usure prématurée pour certaines d'entre elles. Par exemple, il existe un simple ou un double encapsulage. Plusieurs sociétés proposent ce type de produit comme Delta Gom ou GMN.

 

Avant le SBR, il est nécessaire de positionner entre 15 et 25 kg de sable /m2 selon la hauteur du gazon. D’une granulométrie comprise entre 1 et 2 mm, sa densité est d’environ 480 kg/m3. 

Pour les gazons de 60 mm de hauteur, il faut compter entre 15 et 20 kg/m2 de remplissage SBR. Si la collectivité souhaite tout de même installer une couche de souplesse (obligatoire pour le rugby) avec un gazon de 40-45 mm, il faut alors compter entre 5 et 10 kg/m2. 

Concernant le réassort, il est nécessaire d’en rajouter environ 2 kg/m2 tous les 4 ans, pour un coût d’environ 500 euros HT la tonne. Cet apport en granulats est à réaliser sur une surface propre et après décompactage.

Par ailleurs, il est conseillé de mettre en place un système d’arrosage intégré, principalement dans les régions où la température est supérieure à environ 33-35°C l’été, afin de diminuer la température de la surface sportive et d’optimiser le confort de jeu.

 

Avec cette solution, l’entretien du terrain synthétique est classique : un nettoyage et un brossage chaque semaine (ou tous les 15 jours si utilisation est inférieure à 40 h/semaine) afin notamment d’égaliser et répartir de manière constante les granulats, ainsi qu’un à deux décompactage(s) par an pour aérer la charge et retrouver les performances voulues.