En avril dernier, en plein pic de la crise sanitaire, les présidents des fédérations, membres de l’Interprofession française de l’horticulture, de la fleuristerie et du paysage se réunissaient et élevaient leur voix à l'unisson concernant la création d’un comité stratégique.
Accompagner la filière
Sous la Présidence de M. Benoît Ganem, président-directeur général du groupe Flora Nova, le comité est constitué d’un collectif de professionnels dont la mission a été d'analyser les points essentiels à valoriser pour accompagner la filière.
Après plusieurs mois de travail, le comité a remis sa feuille de route au président de Val'hor, Mikaël Mercier. Elle définit quatre enjeux clés concernant l’avenir économique de la filière française du végétal post Covid, qui se veut viable et durable.
Les quatre enjeux
Pour Benoît Ganem, président du comité stratégique, « les principales faiblesses de notre filière sont connues et doivent être accompagnées. A travers ce rapport, nous souhaitons que l’ensemble de la profession se réapproprie des valeurs communes afin de redonner une ambition à la filière du végétal française ».
Ainsi, voici les grands enjeux définis par le comité stratégique de Val'hor :
- produire : " la production française a besoin d’être soutenue par l’aval, c’est pourquoi une valorisation de l’offre française et un équilibre des relations contractuelles nécessitent d’être mis en place ";
- moderniser :" dans un esprit de compétitivité face à l’international, la filière française doit relever le défi d’une performance logistique et d’une digitalisation de l’information ";
- recruter : " le végétal est au goût du jour, la filière française doit savoir séduire pour inciter les jeunes talents à la rejoindre ";
- végétaliser : " l’interprofession et l’ensemble de la filière doivent travailler vers la reconnaissance du végétal ".
Des enjeux et propositions qui seront débattues lors de la prochaine assemblée générale de l’Interprofession Val'hor, qui aura lieu le mercredi 14 octobre.
L'importance du végétal dans le quotidien
Pour Mikaël Mercier, " les actions réalisées par l’Interprofession - labels, innovations, communication – nous permettent de se situer entre le professionnel et le consommateur. C’est par nos actions collectives que nous assurerons le rebond nécessaire à nos entreprises. Le conseil stratégique et les propositions qu’il apporte, mettent en évidence notre capacité à se mobiliser collectivement. Il prouve aussi notre compétence à répondre aux attentes des Français qui sont de plus en plus nombreux à soutenir une consommation locale et à rappeler l’importance du végétal dans notre quotidien, chez soi, au jardin ou en ville ".