Il y a quelques jours, Roxana Maracineanu, ministre déléguée chargée des sports, annonçait que le mouvement sportif projetait une baisse de 20 à 30 % du nombre de licences auprès des fédérations. Alors que la fin du mois de septembre approche, ces chiffres se vérifient : d’après RMC, de nombreux clubs de sports de salle constatent une chute du nombre de licenciés. Si la baisse est limitée pour la gymnastique (-10 %) ou le basket-ball (- 12 %), elle est beaucoup plus conséquente pour le judo (- 25 %), le tennis de table (-27 %) et surtout le handball (- 33 %).
Les raisons de cette baisse
Tout d’abord, par peur de l’épidémie et de ses contraintes et ne souhaitant prendre aucun risque, plusieurs villes n’ont pas rouvert leurs gymnases malgré les protocoles sanitaires mis en place.
Ensuite, certains dirigeants de clubs préfèrent attendre avant d’ouvrir de nouveau leur association, notamment par peur des risques et de leur éventuelle responsabilité en cas de problème. Par exemple, environ 150 clubs de tennis de tables sont toujours fermés à l’heure actuelle.
Enfin, pour des raisons économiques, plusieurs pratiquants ne souhaitent pas reprendre de licence de peur de voir la saison se terminer de manière précoce à l’image de la précédente.
Plusieurs campagnes de communication
Face à cette situation, la majorité des clubs et des fédérations tentent de rassurer et font preuve de souplesse concernant les cotisations, avec des réductions pour certaines d’entre elles. Par exemple, plusieurs fédérations ont mis en place des campagnes de communication en plus de celle lancée par le ministère et plusieurs partenaires (le Comité National Olympique Sportif Français, le Comité Paralympique et Sportif Français et l’Agence Nationale du Sport) sur la reprise du sport. L’objectif consiste à rappeler combien l’activité physique et sportive est essentielle au bien-être et à la santé, notamment durant cette période de crise sanitaire. Cette action se décline en différents supports : un film de 20 secondes, 9 visuels, 1 kit pour les réseaux sociaux ainsi que la possibilité de géolocaliser les maisons sport-santé et le portail « Mon club près de chez moi ! ».