OKNygaard s’associe au groupe idverde
Après avoir acquis Malmos fin 2019, l’entreprise leader idverde vient de signer sa deuxième acquisition au Danemark avec OKNygaard.
Ces deux entreprises forment ainsi idverde Denmark, désormais première entreprise de paysage du pays, avec un chiffre d'affaires annuel de 800 millions de DKK. Selon Morten Dohrmann, président directeur général d’idverde Danemark, « OKNygaard est un paysagiste national fort, qui entretient des relations étroites avec le marché local. Cela fait partie de notre stratégie visant à devenir le principal paysagiste au Danemark ».
La société, détenue par Core Equity Holding, complète ainsi sa couverture géographique européenne.
Une vision partagée
OKNygaard et idverde s’accordent sur le fait que les paysages, les aménagements durables, la biodiversité ou encore les toitures végétalisées constituent l'ingrédient principal pour créer un monde plus vert et plus respectueux de l'environnement. Et comme le déclare Ole Kjærgaard, PDG d'OKNygaard, « il existe d’innombrables exigences pour les solutions climatiques et les espaces urbains verts d’aujourd’hui. Nous voyons un potentiel majeur dans les solutions économiques totales, où la création et la maintenance sont combinées lors du lancement du projet ». Une fusion qui doit donc permettre de répondre aux enjeux d’aménagement d’aujourd’hui et de demain, qui sont à la fois économiques, environnementaux, sociaux et culturels.
Promouvoir les expériences internationales
Désormais implanté dans 5 pays, idverde emploie 7 500 collaborateurs experts dans leur domaine. Au Royaume-Uni et aux Pays-Bas, les pratiques et fonctionnements diffèrent, enrichissent l’expérience de la société et posent la question de les transposer au-delà des frontières.
A l’image d’un des types de contrat d’entretien existant aux Pays-Bas qui lie une collectivité à un prestataire et dont nous pourrions nous inspirer. Ainsi, comme le détaille Lars Tamboer, directeur de la filiale idverde Pays-Bas, « les contrats définissent les relations entre la ville et les entreprises de paysage et peuvent être basés sur la fréquence, les résultats ou les objectifs attendus par la collectivité. Au contraire d’un contrat basé sur la fréquence des interventions, où la collectivité conserve un contrôle maximal du travail réalisé par le prestataire, le contrat basé sur les objectifs prend en compte le niveau de satisfaction des habitants ».
Ainsi, dans le cadre d’un budget défini et constant, la collectivité confie au prestataire la mission de satisfaire les habitants car ce sont eux “les clients” (électeurs/contribuables). Le prestataire peut réaliser des enquêtes annuelles de satisfaction (voirie, stationnement, espaces verts, aires de jeux, mobilier urbain, vandalisme, propreté...), et fixer de nouveaux objectifs (nouvelles plantations, faucher ici et tondre ailleurs pour que les enfants puissent jouer au foot...). Une manière de penser qui nous échappe encore en France !