Le ministère de la Santé a informé de la fermeture des établissements sportifs couverts (dont
les piscines) dans les territoires situés en zone de circulation active du virus, et ce depuis le 26 septembre pour une période de 15 jours. Entre temps, à Rennes et à Toulouse, villes pourtant classées en zone d'alerte renforcée, le tribunal administratif a suspendu la fermeture des salles de sport par arrêté préfectoral.
L’importance de pratique une activité physique
Seuls certaines personnes peuvent continuer leur pratique sportive : les élèves lors des cours d’EPS, les mineurs pratiquant un sport en club, les étudiants en STAPS ou encore les sportifs de haut-niveau. Or, les présidents de ces trois fédérations sportives insistent sur le fait que plus les Français (enfants, adolescents, jeunes adultes ou encore seniors) auront une pratique sportive régulière plus ils seront aptes à combattre le virus. D’autant plus que les instances fédérales veillent quotidiennement au respect des protocoles sanitaires, validés par le ministère des Sports, afin de proposer une pratique sécurisée depuis la reprise des activités.
Par ailleurs, le communiqué insiste également sur le contexte déjà très difficile pour l’ensemble des clubs : « Les décisions prises par le gouvernement à l’encontre des milliers d’associations sportives qui ont déjà beaucoup souffert la saison dernière sont injustifiées. Les clubs et les salles de sports sont un pan majeur de l’économie avec 64% de Français qui pratiquent une activité physique régulière ». Pour les trois responsables fédéraux, « fermer les gymnases et les salles de sport n’a donc pas de sens ».
Les fédérations sportives, ainsi que les collectivités, attendent impatiemment un retour du Gouvernement concernant la suite à donner au sujet de cette gestion d’équipements sportifs loin d’être évidente.