Malgré une perte de 24 % de leur chiffre d’affaires au premier semestre 2020 (baromètre Unep-Val’hor-Agrica), les entreprises du paysage ont su rebondir avec une reprise de l’activité dès mi-mai (chiffres comparables à ceux du dernier semestre 2019). Toutefois, la situation reste encore aujourd’hui fragile car les carnets de commandes continuent à se dégrader légèrement avec 122 jours de travail sur le second semestre, soit 5 jours de moins qu’au premier.
Des perspectives incertaines
D’autre part, le manque de visibilité pour les mois à venir est source de grande inquiétude pour les professionnels. Selon le baromètre, 24 % redoutent l’arrivée d’une seconde vague de pandémie, 21 % ont peur des conséquences économiques qui pourraient en découler, 16 % craignent pour l’état de leur carnet de commandes et 10,5 % pour leur trésorerie. Une situation qui n’est guère propice à l’emploi, car depuis le début de la crise, le taux d’embauche a chuté de 7 points par rapport au second semestre 2019. Face à une conjoncture difficile, les professionnels du paysage font toutefois preuve d’optimisme. Beaucoup anticipent sur une diminution de la récession qui devrait atteindre les - 2 % au second semestre 2020, contre - 6 % au premier semestre 2020.