Frappés par la crise sanitaire, les professionnels du paysage se disent confiants en l’avenir vu le plébiscite pour le végétal exprimé par les citoyens à la suite du confinement (enquête de l’Observatoire des Villes Vertes). Par conséquent, ils se sentent aujourd’hui pleinement concernés par le « plan de relance vert » mené par le gouvernement. Objectif de ce dispositif ? Accroître la place du végétal dans les villes et répondre ainsi aux enjeux sociétaux et environnementaux. Au total, ce sont près de 30 milliards d’euros qui seront destinés au financement de la transition écologique (rénovation thermique des bâtiments, aide à la décarbonation de l’industrie, bonus écologique…). Grâce à ce plan, la France compte devenir la première grande économie décarbonée européenne en atteignant la neutralité carbone en 2050.
Transition verte
Mobilisés dans cette relance verte, les professionnels du paysage ont également devancé cette transition écologique puisque 90 % des entreprises déploient aujourd’hui une stratégie favorable à l’environnement dans leurs activités (matériels moins polluants, solutions alternatives de désherbage ou encore réduction de la consommation d’eau). « Les chiffres montrent que nous avons su rebondir pendant la crise et nous organiser pour continuer notre activité dès que c’était possible. Néanmoins, nous aurons besoin du soutien des pouvoirs publics pour répondre aux demandes citoyennes et préserver le capital nature de nos villes. Cela passe notamment par des mesures contraignantes pour imposer la végétalisation dans tous les projets urbains. Car sur le marché des particuliers, la récession peut entraîner une baisse prévisible du pouvoir d’achat, et l’incertitude plane encore sur les marchés privés collectifs » explique Laurent Bizot, président de l’Unep.