Les structures artificielles d’escalade sont concernées par plusieurs référentiels :
-la norme NF EN 12572 ;
-la norme NF 52400 concernant les exigences de sécurité au niveau du bâtiment ;
-les normes NF P90311 et 90 312, respectivement sur le matériel de réception pour les structures à bloc et le matériel de réception pour les structures à cordes.
Deux types de structures pour trois niveaux de pratique
En quelques années, les SAE ont su s'adapter à tous les types de pratiques : bloc, vitesse, difficulté et à tous les niveaux. Le bloc se pratique sur des structures d’escalade ne dépassant pas les 4,5 m de hauteur. Les sportifs grimpent sans corde, ni baudrier, leurs chutes éventuelles étant sécurisées par des matelas de réception d’une épaisseur d’environ 40 cm. En compétition, chaque bloc présenté est équipé de prises agencées pour former un itinéraire plus ou moins difficile. Les épreuves de vitesse et de difficulté, quant à elles, se déroulent sur des murs compris entre 9 m de haut (niveau départemental) jusqu’à 16 m (niveau international) et entre 24 m et 51 m de linéaire au sol. Le coût de ce type de structure peut aller de 80 000 euros HT clé en main jusqu’à 300 000 euros HT pour un équipement international.
En outre, afin de garder une structure attractive pour les utilisateurs, il est essentiel de faire évoluer les tracés régulièrement au cours de l’année. Généralement, une convention est signée entre la collectivité et le club local. Les responsables sont souvent formés au préalable par la fédération française. Dans le cas contraire, il faut compter environ 250 euros pour une journée d’ouvertures de voies.
Trois niveaux de contrôle
Au titre de la prévention et de la sécurité, il existe trois niveaux de contrôle concernant ce type de structure :
-un contrôle de routine : une inspection visuelle et/ou manuelle pour identifier les risques manifestes. Il est effectué depuis le sol au début de chaque utilisation et tient compte de toutes les observations formulées par les utilisateurs (un cahier de liaison peut faciliter le suivi de ces observations) ;
-un contrôle opérationnel : une vérification du fonctionnement des mécanismes et des éléments mobiles afin de déceler les éventuels signes d’usure. Il convient de le réaliser tous les trimestres ou les semestres. Ce contrôle doit être formalisé et consigné sur le registre d’entretien ;
-un contrôle principal : il a un objectif de constat sur le niveau global de sécurité de la SAE (fondations, cadre structurel, surfaces du mur…). En fonction de la fréquence d’utilisation, ce contrôle est annuel ou biennal. Cette intervention doit être réalisée par un prestataire extérieur qualifié. Le coût est d’environ 1 500 euros HT.