Installer des barrières pour sécuriser la ville
16 novembre 2020
Installées dans des lieux stratégiques, les barrières participent activement à la sécurité des flux urbains.
En séparation des voies de circulation, en protection des espaces piétons, en contrôle d’accès des véhicules, en balisage des édifices largement fréquentés… les barrières bannissent largement le sentiment d’insécurité que peuvent éprouver les habitants sur certains secteurs. Il y a deux façons d’installer les barrières.
EN CONTINU
Dans certains cas, bien que les centres-villes limitent de plus en plus l’accès à la voiture, il est nécessaire d’implanter des obstacles afin d’empêcher l’intrusion des automobilistes sur les trottoirs, le long des commerces, ou au niveau des dépressions liées aux passages piétons. Accolées les unes aux autres, séparées seulement de quelques dizaines de centimètres, les barrières permettent de guider ces flux sur la largeur prévue du passage piéton. Le passage est ainsi fluide, dans une largeur définie, et ne se disperse pas parmi les voitures encore en marche. En principe, ne pas placer de barrières à moins de 2 m d’un passage piéton, excepté au niveau des virages prononcés ou dans des ruelles étroites, car le dimensionnement de l’espace oblige à positionner les barrières au plus près du passage piéton. A proximité des entrées et sorties d’établissements scolaires, même schéma de disposition. Là, pour garantir au mieux la sécurité des enfants, l’alignement de barrières ferme intégralement l’accès à la chaussée sur plusieurs mètres. Cependant, un linéaire de barrières resserrées influence également les piétons à contourner les mobiliers et à pratiquer la chaussée sur le bas-côté. Cette disposition incite aussi les automobilistes, se sentant à l’abri des dangers imprévisibles, d’augmenter leur vitesse.
EN ALTERNANCE
Pour réaliser un balisage anti-stationnement sur une grande longueur, une seule solution : l’alignement alterné entre barrières et potelets. Plus élégant, moins monotone, cette disposition a pour but de donner la possibilité de traverser à tout moment, tout en empêchant le stationnement anarchique des voitures pour des ‘arrêts minutes’. Aucun agencement précis n’existe : une barrière suivie d’un potelet, une barrière suivie de trois potelets, deux barrières suivies d’un potelet… Dans tous les cas, les potelets sécurisent la ville, sans l'envahir. Toutefois, l’espacement entre les potelets et les barrières doit être optimisé en fonction de la largeur de la chaussée, des capacités de manœuvre des véhicules d’entretien sur l’espace piéton, et le passage des personnes en fauteuil roulant. Généralement, l’intervalle entre chaque mobilier sera compris entre 1 et 2 m.
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