Présenté ce matin en avant-première par l’UNEP et ses partenaires via un webinaire auquel ont participé plus de 400 personnes, le nouveau fascicule 35 promet de grandes avancées pour l’ensemble des acteurs de la filière du paysage, de la maîtrise d’ouvrage aux entreprises de paysage, en passant par les paysagistes concepteurs, maîtres d’œuvre.
« Le Fascicule 35 : un référentiel commun pour la filière du paysage », en cours de validation par les ministères, sera disponible dans une dizaine de jours et applicable dès la publication au Journal Officiel.
Une réécriture complète du Fascicule 35
Grâce à l’intervention d’élus, d’agents territoriaux, de paysagistes concepteurs, d’entrepreneurs et d’enseignants du secteur du paysage, qui ont pris part au groupe de travail ayant mené ce travail colossal
de réactualisation débuté il y a trois ans, nous en savons désormais un peu plus sur le contenu du nouveau référentiel des professionnels du paysage.
Il ne s’agit pas seulement d’une refonte : c’est une réécriture totale, aussi bien dans le fond que dans la forme. Objectifs :
- rendre le document plus clair, concis, synthétique et (surtout) facile à lire ;
- promouvoir des pratiques durables en matière de création, d’aménagement, de suivi et d’entretien des espaces paysagers avec des nouveautés, comme des prescriptions concernant la prise en compte des sols en place.
Répondre aux enjeux de transition écologique pour une commande plus "verte"
Parce que le végétal n’est plus seulement un objet d’agrément mais bel et bien un outil de la transition écologique portée par le gouvernement, il était nécessaire de revoir complètement ce référentiel commun pour les entreprises de paysage, maîtres d’ouvrage et maîtres d’œuvre. Le nouveau fascicule 35 se veut à la fois un guide de la commande publique politique et technique.
Ainsi, pour Gilles de Beaulieu, architecte paysagiste et intervenant au nom du ministère de la Transition écologique, « le nouveau fascicule croise les ambitions du ministère en matière de transition écologique. Sur les modes de gestion plus durables d’abord, en prônant les politiques zéro phyto, de gestion alternative de l’eau, de lutte contre l’artificialisation des sols ». Ensuite, sur le changement climatique et les adaptations nécessaires de nos villes et sociétés pour limiter notamment les rejets de carbone. Percevoir les sols comme des pièges à carbone et le végétal comme un levier pour résorber les points chauds, ainsi sont les grands enjeux actuels de la filière du paysage.
Le nouveau référentiel commun souhaite ainsi fédérer tous les acteurs de la filière du paysage autour de la « commande verte ». A découvrir très bientôt !