Indispensable, le sablage conserve une perméabilité à l’air et à l’eau, facilite le drainage en surface, protège le collet des graminées et évite la remontée des ‘fines’ sous les crampons.
QUALITE DU SABLE
D’après la norme NF P 90 113, relative aux conditions de réalisation et de mise en service des terrains de grands jeux engazonnés, il est indiqué, paragraphe 8.2, que le sablage superficiel est indispensable, que le sable utilisé doit être roulé, posséder une granulométrie de 0/2 à 0/3,15 mm et contenir moins de 20 % d’éléments supérieurs à 2 mm de diamètre.
Les sables anguleux ou semi-anguleux sont à privilégier, afin de préserver les interstices et limiter la compaction. Plus généralement, l’idée est d’utiliser le sable le plus proche, en termes de granulométrie, à celui utilisé pour la construction.
DES OBJECTIFS SPECIFIQUES
Un sablage, réalisé, par exemple, avec des épandeurs centrifuges toujours bien étalonnés, s’effectue avant une aération du sol, un décompactage, ou alors, après un carottage pour combler les perforations. Bref, lorsque de la matière est éliminée. Dans tous les cas, l’objectif premier est d’améliorer la structure du terrain. En revanche, un top-dressing 'léger' a pour but d’épandre une couche fine et régulière de sable pour diluer le feutre, éviter la stratification du substrat et améliorer les qualité de jeu (fermeté en surface). Si un sablage nécessite entre 3 à 4 L de sable/m2, un top-dressing se limite à 1 L/m2. Les deux opérations ont donc des objectifs différents et spécifiques.