A chaque contexte urbain et/ou usage correspond une machine de désherbage à eau chaude adaptée aux besoins (largeur de travail, exiguïté du site à désherber, rendements élevés…). Si la plupart des modèles actuels fonctionnent au fuel (environ 2 à 6 kg/h), d’autres sont alimentés par batterie. Leur autonomie est d’environ 8 heures. Toutes les machines de désherbage doivent être bien réglées.
LES RACINES SONT EGALEMENT ELIMINEES
L’eau pulvérisée, à des températures frôlant les 100 à 150 °C, fait éclater la partie chlorophyllienne en une fraction de seconde. Si le cœur des végétaux est brûlé, les radicelles sous-jacentes, jusqu’à 3 cm de profondeur, sont également atteintes. Les plantes les plus coriaces nécessitent une application d’eau chaude pendant une trentaine de secondes. Toutes s’assèchent quelques jours après l’application. Dans tous les cas, il convient de respecter les consignes données par le fabricant, notamment en ce qui concerne les temps de pulvérisation sur chaque plante.
Quid des machines utilisant de l’eau chaude ‘et’ de la mousse ? La mousse, biodégradable à 100 % comme le propose la société Weedingtech, permet de maintenir la chaleur en surface et de la diffuser efficacement et progressivement vers les racines.
LEVEE DE DORMANCE ?
C’est le risque en réchauffant le sol. C’est même inévitable. Les fabricants en sont conscients :"il faut travailler intelligemment et réaliser un deuxième passage 6 semaines plus tard au maximum afin de neutraliser les repousses et les plantules issues de cette levée de dormance. Mais les graines d’adventices sont de toute façon ‘stockées’ dans le sol, elles pousseront un jour ou l’autre… Le fait de créer cette levée de dormance est positif sur le long terme, car cela permet de nettoyer durablement le sol". Notons que les désherbeurs à eau chaude désherbent bien évidemment, mais nettoient, désinfectent, lavent et éliminent aussi les graffitis, les chewing-gum, les algues…