Des jeux vieillissants... Est-ce cela signifie que les activités proposées par la structure ne peuvent plus être réalisées correctement ? Si tel est le cas, le remplacement est inévitable. Ou alors, est-ce seulement une partie de la structure qui présente des défaillances esthétiques ou techniques mais qui ne modifie en rien les conditions de jeu ? Par exemple, de la quincaillerie absente, des panneaux décolorés, des cordages broutés... Dans ce cas, la régie de la collectivité ou le prestataire extérieur intervient sans changer la structure. Autre question à se poser : est-ce que le jeu est sous garantie ? Si oui, les pièces détachées peuvent être fournies gratuitement.
HORS PERIODE DE GARANTIE
Dans ce cas, plusieurs solutions sont proposées :
- remplacement de la pièce d’origine : si la pièce détachée est encore disponible, le prestataire aura la possibilité d’effectuer la réparation. Mais il faudra payer... ;
- fabrication de la pièce : c’est une possibilité, très économique en régie, surtout s’il s’agit d’éléments en bois, et sous réserve que le résultat final soit identique à la pièce originale. Pour les éléments en acier ou en plastique, mieux vaut ne pas s’amuser à reproduire la pièce, ce serait trop coûteux et difficile sur le plan technique (distorsion, résistance...). Si les pièces sont différentes (matériaux, formes, dimensions...), le jeu ne sera plus conforme aux normes ;
- trouver une pièce alternative : en effet, un autre fabricant peut proposer une pièce similaire, mais cette alternative n’est valable que pour les pièces génériques : sièges de balançoires, roulements, chaînes, poignées... ;
- retirer un jeu ou une partie défaillante du jeu : c’est possible, à condition de respecter les normes en vigueur après modification.
Il faut savoir que les équipements, une fois modifiés par des ajouts et des retraits de pièces, doivent être vérifiés, lors des contrôles règlementaires, par un bureau spécialisé pour certifier à nouveau leur conformité.
Enfin, sachez que pour rénover un sol amortissant dégradé, la démarche est identique : il faut bien repérer les défaillances (fissures, bullages...) et se poser les bonnes questions avant de se lancer dans des réparations.