Aldric Singher, responsable du service des équipements aquatiques de la métropole Aix-Marseille Provence a introduit cette 4ème visio table-ronde en donnant sa vision globale en tant qu’exploitant expérimenté. Après un rappel de quelques chiffres de la Cour des comptes, il a notamment évoqué les pistes d’optimisation afin de réduire les coûts d’exploitation : au niveau du personnel (polyvalence des postes, mutualisation…), des fluides et énergies (bâtiment passifs, apports thermiques…) ou encore de la gestion (tableaux de bord, politique tarifaire…).
Des solutions techniques pour aider les gestionnaires
Parmi les technologies prenant de plus en plus d’importance ces dernières années, et encore plus avec la crise sanitaire actuelle, il y a la gestion des accès et des créneaux. Par exemple, la société
Heitz System a présenté ses solutions de gestion modulaires : des outils d’aide au quotidien pour les agents de caisse devenant ainsi davantage du personnel d’accueil et de conseils pour les usagers. Ces dispositifs permettent également d’obtenir de nombreuses
informations statistiques à corréler avec la partie technique (GTC par exemple), tout en développant l’
aspect marketing et communication afin d’informer les usagers (nouvelles activités, créneaux disponibles…).
Par ailleurs, en cette période de Covid, la société a aussi mis en avant plusieurs outils pour lutter contre le virus et respecter les gestes barrière : application mobile, capteur FMI, casiers et douches connectés…
Des actions de bon sens
De son côté, François Rosenblatt, dirigeant de la société
Piscine Management, est revenu sur les axes d’amélioration possibles pour un gestionnaire de piscine afin d’optimiser le coût global d’un équipement et ainsi réduire le déficit. Il estime qu’avec quelques actions assez simples, il est facilement de le diminuer de 50 000 à 100 000 euros par an. Il a notamment insisté sur l’
optimisation des ressources (financières, humaines, matérielles et immatérielles), la
qualité des services et des offres (propreté des lieux, qualité des cours, plannings et créneaux adaptés, niveau des activités…) mais aussi sur le
développement de produits à forte valeur ajoutée : sport-santé, matériel d’aquafitness en libre service, abonnement sans engagement, animation sans besoin de personnel (splashpad)…
L’indispensable optimisation énergétique
Bien évidemment, les aspects techniques jouent également un rôle essentiel. Emilie Berthelin, chargée d’affaires tertiaire collectivité chez Dalkia Centre-Ouest a rappelé que pour un centre aquatique contemporain, 10 années de coût de fonctionnement annuel représentent autant que l’investissement hors taxes. D’où la nécessité de raisonner en coût global. Elle a également insisté sur la mise en place d’un contrat de performance énergétique avec un exploitant technique garantissant des économies d’énergie non négligeables après une analyse technique de l’équipement.