Une aire de jeux ne doit présenter aucun risque de coincement de tête, de doigts... Il faut donc être attentif aux dimensionnements des différents équipements, aux ouvertures et aux angles formés par les structures (décret n°94-699-annexe I, ‘Dispositions communes à tous les équipements’). Et les clôtures ne font pas exception.
LA NORME EN 1176 S'APPLIQUE
Parmi les normes à respecter dans les aires de jeux, les clôtures sont soumises à la norme EN 1176, qui traite des risques de coincements et fixe des exigences techniques communes aux différents équipements. Par exemple, pour éviter le coincement des doigts, l’espacement entre barreaux verticaux doit être inférieur à 8 mm ou supérieur à 25 mm. Il est également conseillé d’opter pour des entraxes (espaces entre poteaux) inférieurs à 89 mm, de sorte à éviter aussi les coincements. Ne pas oublier également de combler les orifices présents au sommet des tubes, notamment ceux des poteaux de soutien. Un doigt peut vite se coincer par inadvertance !
Par ailleurs, les clôtures doivent suffisamment être éloignées des jeux et respecter leurs zones de sécurité. Par exemple, selon la norme EN NF 1176-3, la zone d’impact à la sortie d’un toboggan, correspondant à la largeur de la glissière complétée d’un mètre, sur 2 m de long, ne doit pas être traversée ou dirigée directement vers une clôture. Question de bon sens aussi.
ET LES PORTILLONS D'ACCES ?
Prolongement de la clôture, le portillon d’accès à l’aire de jeux reprend les mêmes codes architecturaux que les clôtures. Il doit être conforme aux exigences de sécurité européennes (normes CE), garanties par le fabricant. Pour assurer l’entrée des Personnes à Mobilité Réduite (PMR), le passage utile libre doit être de 0,83 m au minimum (NF P 91-201). De plus, le portillon doit être équipé d’un ferme-porte pour éviter qu’un enfant échappe à la vigilance des adultes et sorte de la zone de jeu. La plupart du temps, des charnières à ressort permet de fermer automatiquement le portillon.