Lieux d’épanouissement individuel et collectif, les terrains multisports sont devenus des pôles d’attractivité. Les enfants et les jeunes adultes se retrouvent, tapent sans modération dans les ballons et s’affrontent dans les règles du jeu, y compris celles du vivre ensemble.
Ceinturés de barrières ajourées ou de panneaux pleins en HPDE, ces équipements en accès libre, où les usagers peuvent jouer à une multitude de disciplines sportives (football, basketball, volleyball...), suscitent l’engouement des plus jeunes... et des élus. Car au-delà de leur intérêt purement sportif, les terrains multisports suscitent la convivialité, l’échange, la joie de vivre tout simplement. Des valeurs que souhaitent partager les collectivités à travers ces équipements disposés dans l’espace public.
Choix de l’emplacement
L’emplacement géographique d’un terrain multisports détermine son usage et sa fréquentation. A privilégier, les lieux de vie scolaire ou associative, les parcs, les complexes sportifs et les zones résidentielles.
D’une manière générale, l’emplacement du terrain multisports dépend du contexte urbain et de la taille de la commune concernée. S’il s’agit d’une petite commune, il est important, dans la mesure du possible, que le terrain multisports soit situé au cœur du village. Cela permet à tous les enfants d’en profiter. Les parents laisseront aussi plus facilement leurs enfants s’y rendre seuls. En revanche, s’il s’agit d’une ville plus importante, le choix géographique sera différent, en prenant en compte la proximité d’une route ou d’une zone d’habitation. Il faudra veiller, par exemple, à ce que les adolescents puissent accéder facilement au site sans avoir à traverser une voie de circulation trop importante.
Des matériaux résistants
Il n’existe pas vraiment de standard. Pour ses capacités de résistance, l’acier, inoxydable, galvanisé et/ou thermolaqué, est évidemment le matériau de prédilection. Il compose l’intégralité de l’ossature, les frontons équipés de cages et de paniers de basket-ball, et les parois, généralement de 1 à 7 m de haut selon les modèles.
L’important est la capacité du matériau à nécessiter le moins d’entretien possible, à réduire les nuisances sonores et sa résistance face aux sollicitations des usagers (coups de pied, impact des ballons,…) et au vandalisme.
Niveau coloris, l’ensemble des teintes du RAL est disponible pour accorder les teintes à celles du paysage environnant.
La hauteur des frontons et des lisses est tout aussi modulaire grâce au système de filet pare-ballon directement intégré dans l’ossature du terrain (de 4 à 8 m de haut selon les besoins et l’espace disponible). Par l’intermédiaire d’une prise de fixation, le filet peut recouvrir tout le terrain. Il est alors préférable d’utiliser des matières souples et légères, comme du polyéthylène, pour éviter tout risque de blessure si le filet venait à se détacher. Bien évidemment, le maillage dépendra de la taille du ballon ou de la balle, 100 x 100 mm étant le plus utilisé.
La sécurité au premier plan
Peu importe l’emplacement d’un terrain multisports, celui-ci n’est pas exempt de normes. Outre la norme NF EN 1176 inhérente à tout équipement de jeu, les terrains multisports sont soumis à la norme NF EN 15 312, relatives aux ‘équipements sportifs en accès libre’. Elle prévoit plusieurs exigences, dont voici les principales :
Les coincements (tête, bras, doigts…) sont traités comme dans la norme NF EN 1176. Par exemple, aucun orifice ouvert de 8 à 25 mm de diamètre n’est autorisé pour éviter les coincements de doigt.