Le traitement de l'eau se déroule en trois étapes :
- le recyclage : il permet de récupérer l'eau contaminée et d'apporter l'eau traitée;
- la filtration : chaque bassin dispose d’un filtre fonctionnant en continu afin d’éliminer les polluants et particules présents dans l’eau;
- la désinfection et la chloration : l'eau des piscines doit être désinfectée et désinfectante afin de minimiser les risques de pollution microbiologique, d'infections et d'épidémies.
Le traitement de l'eau au chlore
Le traitement chimique au chlore a pour but de rendre l'eau désinfectée et désinfectante et donc de garantir l'hygiène des piscines. Les piscines traitant l’eau au chlore doivent respecter plusieurs normes. Pour du chlore stabilisé, la quantité de chlore par litre d’eau doit être supérieure à 2 mg/litre et ne pas dépasser 3 à 4 mg/litre. En ce qui concerne le chlore non stabilisé, cela doit être compris entre 0,4 et 1,4 mg par litre d’eau. Mais cette utilisation de chlore, qui est indispensable, génère des dommages collatéraux représentés par des résidus et sous-produits chlorés de désinfection susceptibles d'affecter la santé humaine, notamment les chloramines. Ce sont des composés issus de la dégradation du chlore et des matières azotées apportées par les baigneurs. Identifiées sous trois formes différentes (monochloramines, dichloramines et trichloramines), elles sont classées maladies professionnelles en piscines collectives depuis 2003. La concentration maximale contrôlée tous les jours, ne doit pas dépasser les 0,6 mg/litre d’eau chlorée. Par exemple, la société
Cifec propose des analyseurs de chlore et de chloramines dans l'eau et l'air, mais également des chloromètres de sécurité en dépression. Elle propose également des filtres à diatomées, comme la société Hydraco Process qui commercialise des produits entièrement automatisés.
Le traitement de l'eau à l'ozone
Différents systèmes existent pour traiter une piscine à l’ozone : pré-ozonation, post ozonation ou les deux. Avec une absence d’odeur de dans l’air et une réduction quasi-totale des risques de maladies professionnelles graves liées aux dérivés chlorés, le traitement à l’ozone est à la fois apprécié par les maîtres-nageurs, avec de meilleures conditions de travail, et par les différents usagers. Si le coût d’investissement est plus important (entre 15 et 20 %), le coût d’exploitation diminue par rapport à un autre traitement. Par exemple, du fait qu’il y ait moins de chloramines, les quantités d’eau consommées sont donc moins importantes. De plus, en termes de consommation d’énergie, il faut compter entre 16 et 20 watts/g d’ozone produit. En outre, la pré ozonation favorise la floculation des matières colloïdales qui sont ensuite retenues dans les filtres ainsi que la dégradation des dérivés chlorés. Grâce à ce procédé, on évite l’apport de produits chimiques floculant, tels que le sulfate d’alumine.
La déchloramination par UV
La technologie UV réduit efficacement les niveaux de chlore combiné par une destruction efficace des chloramines, tout en maintenant une très bonne qualité d'eau.Il existe deux types de technologies : basse et moyenne pression. En basse pression, les lampes affichent une puissance entre 120 et 300 W et jusqu'à 3 kW pour la moyenne pression.L'importance avec la technologie UV est de ne pas avoir un système sur-dimensionné. En effet, si la puissance est trop forte, la piscine aura des problèmes au niveau des trihalométhanes (THM). Il est également nécessaire de pouvoir réguler la puissance des lampes. Les économies, entre l'eau, le chauffage et le traitement, sont comprises entre 30 et 60 % selon les établissements, soit un retour sur investissement entre 6 mois et 3 ans.
Par ailleurs, de nombreuses solutions pour analyser le traitement de l'eau et les trichloramines dans l'eau sont proposées par diverses sociétés, comme les sociétés
Syclope,
Astralpool,
Prominent, Eurochlore
Retrouvez les différentes solutions et matériels possibles dans notre rubrique : traitement de l'eau.