Trois décennies se sont écoulées depuis la mise sur le marché de la première batterie à lithium-ion. Un laps de temps qui a permis à des constructeurs visionnaires de s’accaparer la technologie et d’en tirer profit pour créer des outils portatifs n’émettant aucun gaz polluant ni brouhaha au niveau des oreilles. Parallèlement, les souffleurs à batterie gagnent en performance.
SILENCIEUX...
Aujourd’hui, la performance des outils à batterie est telle qu’ils rivalisent, voire surpassent, dans certains cas, celle de leurs homologues à essence. Par exemple, à débit d’air égal, disons 1 300 m3/h, les souffleurs à batterie génèrent moins de 20 dB par rapport à leur version thermique. Soit, pour certains d’entre eux, moins de 85 dB émis, ce qui permet aux professionnels de s’affranchir des protections auditives sur le terrain et de travailler très tôt, notamment à proximité des hôpitaux, des résidences et de toute autre zone urbaine où le silence est obligatoire ou bienvenu. « Si, avant l’acquisition de souffleurs à batterie, nos équipes commençaient à travailler à 8h30, elles débutent actuellement à 7h15. Nos agents, qui étaient un peu dubitatifs au début et préféraient des outils qui fonctionnent à l’essence et ‘fument’, ont très vite adopté les modèles à batterie. Ces appareils démarrent instantanément, ne génèrent pas de polluants, sont maniables... Aujourd’hui, 98 % de nos outils sont électrisés » précise Yann Devaux, conducteur de travaux du service entretien des espaces verts au sein des Jardins de Gally, en région parisienne. L’entreprise, qui travaille beaucoup avec des appels d’offres, a tellement adhéré aux outils à batterie, notamment en s’équipant de 45 souffleurs sur les sites de Nanterre (92) et Saint-Nom-la-Bretèche (78), qu’elle vient d’acquérir, pour l’anecdote, une autoportée à batterie Mean Green, distribuée par MGE Green Service.
...ET LEGERS
Silencieux, les souffleurs sont aussi plus légers. Pour les modèles alimentés par une batterie dorsale, le poids est identique ou légèrement supérieur. Légers et émettant 50 % de vibrations en moins que des outils thermiques, les souffleurs à batterie ne font pas pour autant l’économie de la productivité. Suivant les modèles, un souffleur à main pesant environ 3 kg peut générer un débit d’air maximal de 950 m3/h. Autant dire, il y en a sous le capot... enfin dans la batterie. Pour certains, il est préférable de se référer à la poussée Newton. En effet, à partir d’une certaine poussée, disons 20 N, il n’est plus possible de tenir le souffleur dans sa position de travail : la force exercée sur la poignée est telle que le travail au-delà de 10 min est impossible.
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