Rien que dans la Capitale, 380 millions de mégots sont ramassés chaque année ! Un chiffre d’autant plus anormal que Paris dispose de corbeilles de propreté et de cendriers de rue tous les 100 m. La faute, bien évidemment, à l’incivilité des citadins. La Ville de Lyon n’est pas en reste avec plus de 200 kg de déjections canines ramassées quotidiennement dans le 6e arrondissement. Sans compter les tonnes de papiers, canettes, ordures en tout genre jetées délibérément sur l’espace public.
Les dernières générations de balayeuses et laveuses de voirie offrent des solutions clé en main aux professionnels de la propreté urbaine, qui voient leur productivité augmenter sans occasionner de gêne dans l’espace public (émissions sonores réduites, compacité du matériel...).
GENERALITES
D’après la norme NF EN 15429-1, une balayeuse-aspiratrice comprend différents organes :
- une turbine aspiratrice, dirigée vers le haut, créant une dépression d’air qui aspire les déchets dans le bac (ou cuve) ;
- des balais rotatifs (latéraux et ventraux), rabattant les déchets vers la buse d’aspiration. Suivant l’usage qu’il en est fait, les balais possèdent des fibres de nature différente ;
- un bac de collecte qui, grâce à des vérins verse les déchets à hauteur de benne. Sa capacité varie de 1 à 2 m3 en moyenne pour des balayeuses ‘compactes’ ;
- un circuit d’eau (réservoir, pompes, conduites et buses) qui humecte le sol, piège les poussières et limite l’abrasion des fibres ;
- un châssis articulé, facilitant les manœuvres autour des arbres, du mobilier urbain... Les châssis rigides sont réservés aux machines routières.
Question énergie, les moteurs thermiques représentent la majorité de l’offre actuelle. Ils sont efficaces, puissants, mais consomment environ 5 L/h (version diesel avec transmission hydrostatique). D’où l’essor des machines 100 % électriques, capables de travailler jusqu’à 12 h d’affilées. Notons néanmoins que les agents des collectivités, possédant des machines thermiques, peuvent utiliser du GNR, car les balayeuses dites compactes, qui travaillent à moins de 25 km/h, sont considérées comme des machines ‘non routières’.
UNE REFERENCE
Intéressons-nous à la Citymaster 1650 de la société Hako (distribution Labor-Hako), d’une capacité de cuve de 1 600 L. C’est une balayeuse qui utilise 80 % de sa capacité d'aspiration avec un régime moteur de 1 600 tr/minute. Cette performance permet de réduire sa consommation : 4 L/h pour un moteur 78 cv, Stage V. Le moteur est donc peu sollicité, ce qui est un gage de fiabilité. La révision moteur n'intervient que toutes les 500 h, soit moitié moins que la génération précédente. La révision sur place est de 700 € en moyenne grâce à l'intervention de de véhicules ateliers partout en France.. Cette balayeuse peut également s’équiper de différents outils en moins de 5 minutes (système ’Quick change’) : plateau de coupe, lame à neige, système à deux balais, brosse de désherbage... Autant dire, un porte-outils multifonctions. Une version 100 % électrique, équipée d’une batterie lithium de 60 kW, est aujourd'hui disponible.