La norme NF P 99-610, révisée en 2014, définit les exigences en matière de robustesse et de stabilité des assises. Trois catégories, définies par trois lettres, distinguent les mobiliers entre eux : P (mobiliers posés), S (mobiliers scellés) et I (partie intégrante du support environnant). En principe, c’est le concepteur qui choisit le type de fixation des banquettes en fonction des contraintes du lieu d’implantation. Par exemple, dans un lieu qui doit souvent être dégagé pour des évènements ou d’autres manifestations, le concepteur, mais également le gestionnaire de l’espace public, vont privilégier l’amovibilité des fixations chevillées sur platines. Le scellement, quant à lui, offre plus de sécurité, plus d’esthétique et présente moins de risques de vol. Cependant, une fois posé, ce dernier ne peut plus être déplacé. A noter également : la fixation chimique demande un temps de séchage plus important, contrairement aux chevilles mécaniques. Ces dernières permettent donc de gagner du temps sur les chantiers.
QUATRE POINTS DE FIXATION
- sur terrain meuble (terre, stabilisé ou sable) : coulage de quatre plots en béton d’environ 30 cm de profondeur. Tassés à la truelle, ils sont dosés à raison 300 kg de ciment par m3 de grave. Puis mis en place dans le béton frais à l’aide de tiges de scellement (tige M10, Ø 10-12), ou mis en place après séchage des plots en béton par fixation mécanique (boulonnerie) ou chimique ;
- sur enrobé : découpage au marteau piqueur de l’enrobé aux endroits où les plots en béton doivent être coulés. Ensuite, les interventions sont identiques à une installation sur terrain meuble ;
- sur dalle béton : fixation mécanique ou chimique à l’aide d’une quincaillerie adaptée.
Certains fabricants, à l’image de Mix Urbain, proposent un système d'ancrage spécifique avec amarres et tiges d'ancrage très résistantes évitant le massif béton ; une solution beaucoup plus propre et rapide qui permet de conserver l'enrobé dans son état d'origine.
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