La signalétique valorise le patrimoine historique et culturel. Bref, la signalétique dynamise la ville. Alors autant ne pas se tromper quant à leur intégration et le choix des matériaux qui les composent.
ALUMINIUM, ACIER ET BOIS
Tous les matériaux ont leurs propres avantages : l’aluminium est extrudé, ce qui permet de réaliser des économies de matières en usine, l'acier autorise beaucoup de liberté dans le design des produits, le bois certifié s’intègre parfaitement dans les stations et le long des chemins de randonnées. Certains s‘avèrent aussi plus résistants que d’autres.
UN MESSAGE CLAIR
Des techniques permettent de mettre en avant les caractères présents (de 62,5 à 100 mm de haut) sur les signalétiques :
- le tirage numérique sur films contrecollés, qui s’avèrent être rétroréfléchissants et pour certains, microprismatiques (réflexion accrue de la lumière par la disposition de micro-prismes dans les films) ;
- le tirage numérique en inclusion résine, qui résulte d’une superposition de fines feuilles de papier kraft et de couches de résine thermodurcissables, mise en fusion puis en pression pour produire, après séchage, un monobloc d’une grande qualité ;
- la sérigraphie sur métal peint, une technique d'imprimerie qui utilise des pochoirs ;
- la sérigraphie sur lave émaillée. La lave émaillée est un produit dont les qualités naturelles de résistance aux UV, au gel et aux chocs sont de réels atouts ;
- la sérigraphie sur verre émaillé. Le verre émaillé est un produit trempé dont une face (ou les deux) est revêtue d'une (ou plusieurs) couche d'émaux colorés, opaques, vitrifiés au cours de la trempe thermique. Au final, la signalétique s’avère originale et ‘transparente’ ;
- la sérigraphie sur acier émaillé, également très résistant et facile à nettoyer ;
- l’aluminium anodisé, très résistant. Concrètement, la couche d’oxyde naturel qui compose la surface de l’aluminium est anodisée (traitement de surface par oxydation) pour contrôler l’épaisseur de cet oxyde et protéger la surface contre l’oxydation ;
- le grès émaillé, le stratifié laminé (résistant aux actes de vandalisme), le plastique (ABS, PE, polycarbonate ou PMMA...)...
En conformité avec l’Instruction Interministérielle sur la Signalisation Routière (IISR), la signalisation piétonne n’est pas rétroréfléchissante.